Plus de 80 chats maltraités ou tués, dont certains avaient été décapités, ont été découverts jeudi et vendredi dans une station-service désaffectée près de Paris que squattait un marginal, a-t-on appris lundi de sources policières.
Ce sans domicile fixe, âgé de 48 ans, était connu de la police comme des habitants de Rosny-sous-Bois, une commune populaire de la banlieue parisienne. Incarcéré, il doit être jugé début juin pour actes de cruauté envers des animaux, après avoir subi une expertise psychiatrique.
L'histoire débute mercredi, quand une passante s'émeut de voir l'homme tenter de vendre "quatre chatons d'un mois, pas encore sevrés, en très mauvais état général", devant un supermarché de la ville. Elle prévient la police qui interpelle l'homme et le place en garde à vue pour actes de cruauté.
Le lendemain, la police, escortée par la SPA (société protectrice des animaux), se rend dans la station-service désaffectée où il a élu domicile. Ils y resteront sept heures, dans une odeur pestilentielle. Bilan de la perquisition : 57 chats "malades et sous-alimentés" enfermés dans une pièce, et 22 cadavres attestant "d'actes de cruauté évidente", pour certains décapités. Une deuxième visite, vendredi, permettra de retrouver quatre animaux supplémentaires, "dans les faux plafonds".
Ce sans domicile fixe, âgé de 48 ans, était connu de la police comme des habitants de Rosny-sous-Bois, une commune populaire de la banlieue...
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