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Culture

Une note de fin qui en rappelle d’autres…

« Pincement au cœur » pour Dédy Audi, qui avait la librairie Dédicace au Centre Sofil, et Leila Bsat, la librairie Arche de Noé, rue Sadate. Cette malheureuse note de fin leur rappelant qu'ils étaient également passés par là il y a quelques années.
Pour Dédy Audi, « la disparition d'une librairie de qualité fait toujours de la peine. Les raisons ne sont pas dues qu'au gigantisme de certains, ni à l'appétit infini des librairies sur Internet, mais au désamour des lecteurs de livres qui "n'ont plus le temps" ou de temps à consacrer à la lecture dans le courant d'une journée. (...) Seuls les amoureux du livre peuvent maintenir un libraire. Mais ils sont insuffisants dans un marché comme le nôtre. Dommage ! ».
« Le Liban est tombé, lâche Leila Bsat. L'une après l'autre, les librairies se résignent à fermer boutique. Plusieurs lieux ont déjà abdiqué. La librairie de Ras-Beyrouth face à l'AUB, celle de Nawfal pour les livres en arabe près de l'AUH, Kidshop à Hamra... Cette librairie nommée al-Bourj, en référence à la place du même nom, symbolisait un lieu de rencontre et de circulation. Cette place est devenue aujourd'hui celle de la division. Ils ont tué tout ce qui est autour. »

« Pincement au cœur » pour Dédy Audi, qui avait la librairie Dédicace au Centre Sofil, et Leila Bsat, la librairie Arche de Noé, rue Sadate. Cette malheureuse note de fin leur rappelant qu'ils étaient également passés par là il y a quelques années.Pour Dédy Audi, « la disparition d'une librairie de qualité fait toujours de la peine. Les raisons ne sont pas dues qu'au gigantisme...

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