Le Haut Comité des négociations (HCN), représentatif de l'opposition syrienne, n'a pas été informé du nouveau cycle de négociations censé s'ouvrir le 9 mars et juge qu'aucune discussion sérieuse ne peut avoir lieu tant que des villes seront assiégées et que les prisonniers politiques n'auront pas été libérés, a déclaré mardi l'un de ses membres.
Le HCN examinera l'offre de reprise des pourparlers sur la base de la situation sur le terrain, a poursuivi Riad Nassan Agha, qui dit avoir pris connaissance de l'échéance du 9 mars, annoncée ce mardi par l'émissaire de l'Onu Staffan de Mistura, dans les médias.
Selon lui, les clauses humanitaires de la résolution 2254 des Nations unies, dont l'opposition exige la mise en oeuvre pour reprendre les discussions, ne sont toujours pas respectées.
"Quelque chose doit être accompli sur le terrain concernant la mise en oeuvre de la résolution du Conseil de sécurité pour que les négociations débutent sérieusement. Et, jusqu'ici, il semble que rien n'indique qu'elle soit bien appliquée", a-t-il déclaré à Reuters lors d'un entretien téléphonique.
Jugeant Staffan de Mistura trop "pressé", Riad Nassan Agha a par accusé les forces gouvernementales de violer la trêve. "Par conséquent, j'ignore à quelle nouvelle évolution nous pouvons assister d'ici au 9 mars", a-t-il ajouté.
Le HCN examinera l'offre de...
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Autosécurité : Nadim Gemayel veut rouvrir « Les Yeux d'Achrafieh »