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Liban

Chaptini renvoie dos à dos le 14 et le 8 Mars

Dans une déclaration qu'elle a faite hier, Alice Chaptini, ministre des Affaires des déplacés, a critiqué les réactions hostiles à la solution de compromis avancée pour débloquer la présidentielle, en accusant les deux camps politiques d'être opposés à l'élection d'un nouveau chef de l'État. « Si nous revenons un peu en arrière, nous constatons que toutes les parties avaient approuvé la déclaration de Baabda avant que l'une d'elles ne se rétracte lorsqu'elle a réalisé que ce document limitait sa liberté de mouvement et sa marge de manœuvre au plan régional », a-t-elle rappelé en faisant ainsi allusion au Hezbollah et à son engagement militaire en Syrie. « Récemment, lorsqu'une une initiative a été avancée pour combler le vide présidentiel honteux et mortel, nous nous attendions à ce qu'elle soit bien accueillie dans l'intérêt public, mais certains l'ont présentée comme un piège et d'autres ont réaffirmé leur attachement à leur candidat. Ce qui est sûr, c'est qu'"ils" ne veulent pas que le Liban soit doté d'un président pour le moment parce que la conjoncture régionale n'est pas encore claire. »
Mme Chaptini s'est félicitée cependant de ce que l'initiative du chef du courant du Futur, Saad Hariri, a eu pour effet de « briser l'immobilisme politique » qui prévaut depuis des mois, au point
d'« induire une redistribution des cartes ». Elle a plaidé en faveur du dialogue et de la communication, après avoir reproché aux forces du 8 Mars et du 14 Mars d'avoir « exacerbé les divisions à cause de l'alignement politique et communautaire profond » qui a, selon elle, « épuisé le pays et les Libanais ».
Réaffirmant la nécessité d'élire un chef de l'État, la ministre a jugé tout aussi important d'accorder une attention particulière aux dossiers social et économique et a appelé notamment à la promulgation des lois relatives à la prospection pétrolière et gazière en Méditerranée. Elle a cependant mis en garde contre une gestion de ce dossier dans une perspective de partage d'intérêts.

Dans une déclaration qu'elle a faite hier, Alice Chaptini, ministre des Affaires des déplacés, a critiqué les réactions hostiles à la solution de compromis avancée pour débloquer la présidentielle, en accusant les deux camps politiques d'être opposés à l'élection d'un nouveau chef de l'État. « Si nous revenons un peu en arrière, nous constatons que toutes les parties avaient...

commentaires (3)

Ou, Mme. de la Palisse.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

17 h 08, le 15 décembre 2015

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Commentaires (3)

  • Ou, Mme. de la Palisse.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    17 h 08, le 15 décembre 2015

  • ELLE A RAISON ! L'ABRUTISSEMENT NE FRAPPE PAS UNE PARTIE... MAIS LES DEUX ! IL Y A DES PARAVENTS ACHETÉS ET VENDUS DES DEUX CÔTÉS... CERTES DANS L'UNE ÉNORMÉMENT PLUS QUE DANS L'AUTRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 13, le 15 décembre 2015

  • Des chefs et hommes politiques de quel pays la ministre parle-t-elle en disant "il faut qu'ils donnent de l'importance aux dossiers social et économique" ? Des chefs et hommes politiques du Liban ? Une plaisanterie !

    Halim Abou Chacra

    06 h 49, le 15 décembre 2015

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