Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, a critiqué samedi, sans le nommer, le chef des Marada, Sleiman Frangié, pressenti pour le poste de chef de l'Etat, dans le cadre d'une entente qui est toujours en gestation.
"Se sacrifier dans l'intérêt public, est un devoir. Mais se sacrifier au profit de l'autre, est une traitrise, c'est délaisser sa cause", a estimé M. Bassil, lors d'une allocution à Batroun, à l'occasion des fêtes de fin d'année. M. Bassil défend la candidature de l'ancien chef de sa formation, Michel Aoun, qui, comme M. Frangié, est membre de la coalition du 8 Mars.
"Nous n'allons pas aujourd'hui revigorer une classe politique qui nous a déjà fait vivre des souffrances. Nous voulons donner au Liban son vrai sens. Voilà notre projet. Ceux qui se présentent aujourd'hui comme patriotes, ont vécu aux dépens des autres, de 1990 jusqu'en 2005", a ajouté le ministre des Affaires étrangères.
Et de conclure : "Nous aurons la part populaire, nous n'aurons pas des miettes. Tous les Libanais veulent une loi électorale qui les représente. Ils veulent également un président de la République qui les représente. Nos efforts ont payé. Aujourd'hui, nous sommes en présence de vrais candidats forts. C'est pour cela que nous allons résister davantage. Nous avons le droit d'avoir pour ambition le meilleur".
"Se sacrifier dans l'intérêt public, est un devoir. Mais se sacrifier au profit de l'autre, est une traitrise, c'est délaisser sa cause", a estimé M....
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