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Sport - Fifa

L’heure du verdict approche pour Platini

Le président de l'UEFA est un « homme honnête », assure Blatter.

Platini attend une décision rapide de la commission d’éthique de la Fifa, mais le temps ne joue pas pour lui. Lionel Bonaventure/AFP

La justice interne de la Fifa a ouvert leur procès et promis hier un verdict en décembre pour Joseph Blatter et Michel Platini, avec des conséquences bien plus importantes pour le Français, empêché pour l'heure de briguer la succession du Suisse.
Pour le président de l'UEFA (60 ans) et pour le Valaisan (79 ans) en fin de carrière, les enjeux sont bien différents : en cas de lourde peine, Platini pourrait être définitivement écarté de l'élection à la présidence de la Fifa, toujours prévue le 26 février, pour laquelle il faisait il y a encore peu de temps figure de favori. Blatter, contraint en juin dernier, sous la pression, d'annoncer son départ prochain, avait pour dernière ambition de présider le congrès extraordinaire électif à Zurich. La justice suisse s'intéresse aussi aux deux hommes : Platini a été entendu comme témoin assisté tandis que Blatter a été mis en examen. Selon des sources proches de la commission d'éthique, soit la justice interne de la Fifa, Platini comme Blatter risquent une suspension comprise entre 5 et 7 ans.
La chambre de jugement de la commission d'éthique, présidée par le magistrat allemand Hans-Joachim Eckert, va se prononcer sur la base des conclusions et des réquisitions qui lui ont été transmises samedi par la chambre d'instruction. Les avocats de Platini et de Blatter pourront soumettre « leurs positions, notamment toute preuve en lien avec le rapport de la chambre d'investigation ». Platini comme Blatter peuvent également « demander à être entendus », a précisé la commission d'éthique dans son communiqué. Samedi, Me Thibaud d'Alès, avocat de Michel Platini, avait de nouveau vivement dénoncé le timing de la justice interne de la Fifa, estimant qu'il n'y avait « plus aucune crédibilité » à accorder à l'institution.
Platini attend une décision rapide car il est encore officiellement en course pour l'élection à la présidence de la Fifa. Mais le temps ne joue pas pour lui car, depuis le 26 octobre et la clôture des candidatures, il n'a pas pu mener campagne. Face à lui, les cinq autres candidats, le prince jordanien Ali, le cheikh Salman (Bahreïn), Gianni Infantino (n° 2 de l'UEFA), Tokyo Sexwale et Jérôme Champagne, occupent largement le terrain.

« S'il revient, je reviens... »
Dans un entretien à la télévision suisse RTS qui doit être diffusé demain, Blatter affirme une fois de plus qu'il existait un contrat, certes oral, entre lui et Platini, qu'il a qualifié d'homme « honnête ». « Il y a un contrat, même dans les règlements de la Fifa c'est marqué, un contrat peut se faire soit par écrit soit oralement, c'est un contrat oral, un contrat de travail », a-t-il dit à propos du versement controversé de 1,8 million d'euros effectué en 2011 à Platini pour un travail achevé en 2002.
À la question de savoir si l'ancien n° 10 de l'équipe de France ferait un bon président de la Fifa, le Valaisan a répondu « oui ». « S'il revient, il sera élu », a affirmé Blatter, avant d'ajouter dans un sourire : « Et puis s'il revient, je reviens aussi. ».
(Source : AFP)

La justice interne de la Fifa a ouvert leur procès et promis hier un verdict en décembre pour Joseph Blatter et Michel Platini, avec des conséquences bien plus importantes pour le Français, empêché pour l'heure de briguer la succession du Suisse.Pour le président de l'UEFA (60 ans) et pour le Valaisan (79 ans) en fin de carrière, les enjeux sont bien différents : en cas de...

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