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Lifestyle - les potins

Quelqu’un m’a dit...

Emmanuelle Béart et son compagnon Frédéric Chaudier.

Emmanuelle Béart au dîner du CLW

Créé en 1965 par l'Association des anciens élèves du Collège protestant français en hommage à leur ancienne directrice, Louise Wegmann, le CLW a fêté cette année son 50e anniversaire. Différentes actions et manifestations ont émaillé l'année écoulée, jusqu'au dîner de gala qui s'est tenu au Biel, samedi dernier.
Un magnifique dîner où se sont retrouvés, entre autres, Lama Salam, l'épouse du Premier ministre Tammam Salam et membre du conseil d'administration du CLW ; les ministres Michel Pharaon, Élias Bou Saab et Boutros Harb ; les ex-ministres Raymond Audi et Leila Solh Hamadé ;
l'ancienne Première dame Mouna Hraoui ; l'ambassadeur de France Emmanuel Bonne ;
la réalisatrice Nadine Labaki ; l'auteur-compositeur-interprète Khaled Mouzannar ; la chanteuse Tania Kassis ; le musicien Guy Manoukian, ainsi que les membres du comité fondateur de l'établissement, Leila Khalaf (présidente), May Richani (vice-présidente), Nadia Khlat et Hélène Badaro ; Tiba Geha Villard, la directrice du CLW, mais aussi un grand nombre d'amis et d'élèves, anciens et nouveaux.
Clou de la soirée, organisée par Luxury Limited Edition-Cynthia Sarkis Perros : la présence de l'actrice Emmanuelle Béart, venue au Liban pour quelques heures, malgré le décès de son père, le chanteur Guy Béart, qui a vécu dans le passé 15 ans au Liban et à qui elle a rendu un hommage particulièrement émouvant. L'inoubliable Manon des Sources est apparue vêtue d'une magnifique robe noire Élie Saab.
À sa descende d'avion, raconte Cynthia Sarkis, l'actrice française n'a pu contenir son émotion, elle s'est agenouillée pour embrasser le sol libanais, pays d'enfance de son père, auquel il était resté très fortement attaché, affirme-t-elle.
On raconte aussi qu'elle a emporté de Beyrouth une poignée de terre pour la jeter sur sa tombe. Présent également, Philippe Pasqua, classé dans le top dix des artistes contemporains français les plus vendus en France ; et, pour la première fois au Liban, un défilé de haute couture du créateur Stéphane Rolland, membre de la Chambre syndicale de haute couture parisienne, qui faisait aussi partie des convives.

 

Mariage à l'italienne

« Le mariage ne peut pas se faire au Liban pour des raisons sécuritaires, alors il ne se fera pas en G-B non plus. Trouve un terrain neutre », a dit Fouad (fils de Jamale et de notre collègue Georges Chakhtoura) à sa dulcinée, Philippa Dunn. La jolie brune anglaise a choisi Ravello, un village suspendu entre ciel et terre sur la côte amalfitaine, où Richard Wagner a trouvé un cadre digne de son magicien Klingsor ! Un miracle d'harmonie peint par Turner, Escher et Miro, qui a abrité les amours sulfureuses de Greta Garbo et du chef d'orchestre Leopold Stokowski, de Tennesse Williams et de l'un des géants de la littérature américaine Gore Vidal. Et où seulement les membres de la famille et les meilleurs amis (97 au total) ont été invités à trinquer à la nouvelle vie de Fouad et de Philippa (ultraglamour dans une robe Oscar de La Renta) qui se sont dit oui à l'église du village. Aux premières loges, les témoins : pour lui, son frère Nadim Chakhtoura, Eddy Reaïdy, Fahd Moubarak et Halim Sader ; pour elle, sa demi-sœur Emma Thompson ainsi qu'Erika Picknell, Sally Bradbury et Rebecca Cowdy. Ensuite, d'un pied alerte, accompagnés de trois guitaristes, les convives ont convergé vers la célèbre villa Cimbrone où les attendait un dîner gourmand et une band music si endiablée que les dames ont balancé leurs scarpinos pour danser pieds nus. À minuit, quittant les lieux pour continuer la java sur le dancefloor d'une boîte plus dinguo, le clan muni de cierges magiques a fait une haie d'honneur aux jeunes époux... In the name of love, 72 heures d'ambiance frénétiquement happy et une journée caliente à Capri... Tous nos vœux de bonheur.

 

Le chantier s'affiche grand spectacle...

Michel Daher (galerie South Border) a créé l'événement mercredi soir en exposant les œuvres de ses latinos au cœur d'un chantier, à Gemmayzé. Squattant les échafaudages d'une vieille bâtisse en cours de restauration (propriété de Nabil et de Zoé Debs), Michel a offert une mise en scène saisissante et inventive. Les waouuuh, les ohh et les ola ont fusé par dizaines ; et comme l'event n'était programmé que pour une seule soirée, les invités se sont accrochés à leur smartphone pour ameuter tous les amis. En quelques heures, les lieux ont débordé face à l'afflux de la foule d'artistes, d'architectes, de branchés et de socialites. On a vu défiler Habib et Isabelle Debs, Robert Mikaelian, Nayla Bassili, Rami Boutros, René el-Amm, Gaby Daher, Hoda Baroudi, Samir Hadchiti, Amale Traboulsi, Joseph et Ray Mouawad (avec leur fils Alexandre), Alfred et Mary Cochrane, Georges et Thérèse Irani Hajj, la comtesse de la Rochefoucauld accompagnée de Pascal Odille, directeur artistique de Beirut Airt Fair. Au rendez-vous également, Joumana Asseily, Rina Hraoui, l'ambassadeur Ghazi Chidiac, Nadine et Robert Abou, Cathy Tyan, Boutros Dib, ainsi que Khalil Daoud, Fadi et Maria Nahas, Rim Koraytem et Vera Mokbel (qui expose à Paris, galerie Roy Sfeir, à partir du 1er octobre). Devant l'enthousiasme de l'assemblée, nos très latinos étaient comblés. Mais qui sont-ils ? Ramon Aular (dont la grand-mère est née Halabi) était assistant dans l'atelier de Jeff Koons et du peintre et sculpteur brésilien Romero Britto ; Ben Abou Nassif est un Vénézuélien d'origine libanaise ; Duvier del Dago est cubain ; ses œuvres font partie de la collection de la Fondation Vuitton, du palais de Tokyo et du musée d'art moderne de Mexico.

Amis pour la vie...

Ils se sont rencontrés sur les bancs de l'école, ont partagé les mêmes activités au Club social de Mgr Grégoire Haddad, ont fait partie de la même promotion et sont restés très proches amis même durant les années universitaires. Puis chacun de son côté a tracé sa voie : Habib Bassil et Camille Kokozaki se sont établis aux États-Unis, Sami Hamamji au Canada puis aux États-Unis, Fadi Sawaya au Nigeria. Le boulot, la famille, le train-train quotidien, bref, la vie fait qu'on voit parfois ses amis moins qu'auparavant, mais les liens sont restés forts et les souvenirs intacts. Cette année, pour leurs 60 ans, Michel Touma, Georges et Pierre Ayoub, Melhem Chemayaa, Raymond et Jihad Sayegh, Antoine Haddad, Charbel Ghosn, Fadi Hobeiche, Gaby Bacha, Sebouh Alavantian, Nicolas Sbeih, surnommé le « Moutannabi » du groupe, et leurs potes venus d'Amérique et d'Afrique se sont retrouvés à Athènes, avec femmes et enfants. Photos et lettres à l'appui préservées précieusement par Melhem Chemayaa, ils ont égrené leurs souvenirs, les anecdotes croustillantes et histoires drôles vécues pendant leur cursus scolaire. Ils se sont replongés dans la période de leur adolescence. Au cours d'un dîner en bord de mer, les filles de certains d'entre eux, les three sisters Touma (Nathalie, Fabienne et Sandrine), les sœurs Chemayaa (Maya, Yara et Lama) ainsi que Léa Raymond Sayegh et Théa Charbel Ghosn, leur avaient réservé une surprise : elles avaient pris l'initiative de commander un grand gâteau décoré d'une pâte à sucre sur laquelle était inscrit : « Les 60 ans des frères. » Un passé commun, c'est aussi un gros paquet de racines communes.

 

ditavonbliss@hotmail.com

 

Emmanuelle Béart au dîner du CLW
Créé en 1965 par l'Association des anciens élèves du Collège protestant français en hommage à leur ancienne directrice, Louise Wegmann, le CLW a fêté cette année son 50e anniversaire. Différentes actions et manifestations ont émaillé l'année écoulée, jusqu'au dîner de gala qui s'est tenu au Biel, samedi dernier.Un magnifique dîner où se sont...
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