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Quatre décès probablement dus au choléra en Irak (ministère)

Quatre personnes sont mortes, probablement du choléra, à l'ouest de Bagdad, dans une zone où vivent des populations déplacées sans accès à l'eau potable, a affirmé samedi un responsable sanitaire irakien.

Le ministère de la Santé soupçonne fortement que la mort de ces personnes dans la zone d'Abou Ghraib, près de la capitale irakienne, soit la conséquence d'une épidémie de choléra détectée une semaine auparavant même si le résultat définitif des tests n'est pas encore connu.

"La semaine dernière, nous avons signalé 12 cas de choléra à Abou Ghraib et à Najaf", ville sainte chiite au sud de la capitale, a indiqué un porte-parole du ministère de la Santé, Rifaq Al-Araji. "Depuis, d'autres cas sont apparus à Abou Ghraib à cause de l'eau qui n'est pas potable", a-t-il dit.
"Certaines personnes boivent directement du fleuve (l'Euphrate) et des puits. L'eau y est polluée à cause des niveaux trop bas", a expliqué M. Al-Araji.

Le porte-parole a indiqué que le ministre de la Santé a visité l'hôpital d'Abou Ghraib, qu'un renforcement médical a été envoyé dans la zone et qu'une cellule de crise a été mise en place pour gérer l'épidémie.

La dernière épidémie de choléra confirmée en Irak remonte à 2012. Elle avait provoqué la mort de quatre personnes dans la région autonome du Kurdistan (nord). Après une courte période d'incubation de deux à cinq jours, le choléra provoque une sévère diarrhée et la déshydratation du corps.

Quatre personnes sont mortes, probablement du choléra, à l'ouest de Bagdad, dans une zone où vivent des populations déplacées sans accès à l'eau potable, a affirmé samedi un responsable sanitaire irakien.
Le ministère de la Santé soupçonne fortement que la mort de ces personnes dans la zone d'Abou Ghraib, près de la capitale irakienne, soit la conséquence d'une épidémie de...