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Yémen : au moins 31 morts dans des frappes aériennes

Au moins 31 personnes ont été tuées mardi au Yémen dans des raids de la coalition arabe qui a notamment pilonné la capitale Sanaa, aux mains des rebelles chiites Houthis, selon des sources médicales et militaires.

Dans la matinée, de puissantes déflagrations ont secoué le centre-ville de Sanaa, ont rapporté des journalistes de l'AFP. Au moins sept "civils" et trois gardes du corps d'un officier rebelle, Khaled Anduli, sont morts selon des sources médicales. Le site web sabanews.net, contrôlé par les rebelles, qui se sont emparés de Sanaa il y a un an, a pour sa part fait état de 15 morts et 77 blessés.

Les avions de la coalition menée par l'Arabie saoudite ont ciblé l'Académie de police et le quartier général de la Sécurité centrale, selon des témoins, faisant état d'épaisses colonnes de fumée au dessus du QG des services de sécurité et de plusieurs habitants blessés par des éclats de vitres près de l'Académie de police.
Pris de panique, des femmes et des enfants sont sortis dans les rues de peur que leurs maisons ne soient touchées par les raids, selon des habitants.

Dans la nuit, des frappes ont visé des habitations de responsables de la rébellion. "Un de mes enfants a été blessé lorsque les vitres de sa chambre ont été soufflées à la suite du raid ayant touché la maison" de Khaled Anduli, a déclaré Hamid Hassan, 43 ans, un voisin du chef rebelle. Des ambulanciers ont retiré des décombres de cette maison les corps de plusieurs victimes, a-t-il ajouté, indiquant que le chef rebelle était absent au moment du raid. Des avions des Emirats arabes unis ont pris part aux raids sur Sanaa, "touchant leurs cibles avec précision", a annoncé mardi soir l'agence officielle WAM à Abou Dhabi.

 

21 morts à Bayhan

Depuis la mort de 60 soldats de la coalition vendredi dans un tir de missile rebelle dans la province de Marib (ouest de Sanaa), la coalition arabo-sunnite vise jour et nuit des positions rebelles dans la région de Sanaa.
Mardi soir, une nouvelle série de raids a été lancée sur la ville de Bayhan, d'où avait été tiré le missile qui a tué les 60 soldats. Au moins 21 rebelles sont morts dans ces raids, dont 13 dans une base militaire de la ville, ont indiqué des sources militaires.

Le conflit au Yémen, qui a fait près de 4.500 morts depuis mars selon l'ONU, est en plein escalade, avec le déploiement de troupes au sol dans le but de reprendre Sanaa aux Houthis, un an après leur entrée dans la capitale. L'avancée des rebelles a poussé le président Abd Rabbo Mansour Hadi à fuir le Yémen pour l'Arabie saoudite.

Lundi, son gouvernement, aussi exilé à Riyad, a indiqué que 10.000 combattants yéménites étaient prêts à se joindre à "l'armée nationale pour libérer Sanaa et d'autres provinces" du nord. Les forces de la coalition sunnite anti-rebelles ont déjà reconquis depuis la mi-juillet cinq provinces du sud. Le ministre saoudien de la Défense Mohamed Ben Salmane, cité par l'agence officielle saoudienne SPA, a lui assuré que "la coalition était décidée à poursuivre ses opérations pour vaincre les rebelles et ceux qui les soutiennent".

Au moins 31 personnes ont été tuées mardi au Yémen dans des raids de la coalition arabe qui a notamment pilonné la capitale Sanaa, aux mains des rebelles chiites Houthis, selon des sources médicales et militaires.
Dans la matinée, de puissantes déflagrations ont secoué le centre-ville de Sanaa, ont rapporté des journalistes de l'AFP. Au moins sept "civils" et trois gardes du corps d'un...