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Moyen Orient et Monde

Le parcours du tireur au cœur de l’enquête

Les enquêteurs de l'antiterrorisme tentaient hier d'éclaircir le parcours et les motivations d'Ayoub el-Khazzani, le Marocain lourdement armé, maîtrisé par des passagers dans un train Amsterdam-Paris, en privilégiant la piste de l'islamisme radical. Khazzani, qui aura 26 ans le 3 septembre, a commencé par nier tout projet terroriste, expliquant avoir trouvé par hasard des armes dans un parc, dont il a décidé de se servir pour détrousser les voyageurs du Thalys. Depuis, il est peu disert.
Mais son profil d'islamiste radical, repéré par les services de renseignements de quatre pays européens (Espagne, France, Allemagne, Belgique), oriente bien les enquêteurs vers la piste d'une attaque terroriste qui aurait pu conduire à un bain de sang, si trois jeunes Américains en vacances en Europe et un père de famille britannique n'étaient pas intervenus pour le désarmer. Le jeune homme était en effet lourdement armé : un fusil d'assaut kalachnikov, neuf chargeurs garnis, un pistolet automatique Luger et un cutter.
Selon les renseignements espagnols, l'homme serait parti de France en Syrie, ce que l'intéressé a nié lors de sa garde à vue, et serait ensuite revenu en France. Les enquêteurs belges s'interrogent par ailleurs sur ses liens éventuels avec des islamistes de la ville de Verviers, l'un des principaux foyers de radicalisation en Belgique. Il avait d'ailleurs été repéré par les services de renseignements espagnols qui l'avaient signalé à leurs confrères français.

Les enquêteurs de l'antiterrorisme tentaient hier d'éclaircir le parcours et les motivations d'Ayoub el-Khazzani, le Marocain lourdement armé, maîtrisé par des passagers dans un train Amsterdam-Paris, en privilégiant la piste de l'islamisme radical. Khazzani, qui aura 26 ans le 3 septembre, a commencé par nier tout projet terroriste, expliquant avoir trouvé par hasard des armes dans un...

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