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Liban - Tournée d’adieux

Hale salue l’action pacificatrice de l’armée et des FSI à Tripoli

Reçu par Rifi, le diplomate américain met l'accent sur la nécessité d'un effort pour le développement de la ville.

M. Rifi accueillant l’ambassadeur des États-Unis à son domicile à Tripoli. Photo Ani

Poursuivant sa tournée d'adieux auprès des responsables politiques et religieux à la veille de son départ du Liban, l'ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, David Hale, s'est rendu hier auprès du ministre de la Justice, Achraf Rifi, à Tripoli.
À l'issue de sa visite, l'ambassadeur a déclaré avoir été « frappé par le calme qui prévaut dans la ville à l'instar de toute autre ville libanaise, et ce en dépit des souffrances endurées par le passé ». Il a estimé que l'armée et les forces de l'ordre « ont sans aucun doute effectué un travail remarquable pour ramener la sécurité et la stabilité dans la ville ». M. Hale a souhaité que soit mis l'accent sur « le développement et la croissance économique dans cette ville aux grandes aspirations, dotée de grandes capacités ». Et de réitérer l'engagement de son gouvernement auprès de l'armée dans le cadre du partenariat mis en place.
Pour sa part, M. Rifi a indiqué avoir été informé par le diplomate du fait que « le Liban, la Syrie, l'Irak et le Yémen ne sont pas englobés par l'accord sur le nucléaire » conclu le 14 juillet entre l'Iran et les grandes puissances, et que la région en sera « positivement affectée sur le long terme », une façon de dire que ce dossier ne saurait se concrétiser aux dépens de ces pays. Et M. Rifi de préciser que cet accord porte exclusivement sur le nucléaire et ne comporte aucun autre accord en parallèle qui aurait été conclu en secret.
Évoquant à son tour la situation socio-économique dans la ville, le ministre a indiqué que les responsables à Tripoli sont conscients de la nécessité de relancer la vie économique dans la ville et du besoin urgent de trouver des opportunités de travail pour les jeunes Tripolitains. « L'oppression et la pauvreté mènent à l'extrémisme. À un moment donné, la pauvreté et l'extrémisme se sont effectivement côtoyés à Tripoli », a-t-il dit. Et de poursuivre : « Aujourd'hui, grâce à l'armée et aux forces de l'ordre, la situation sécuritaire dans la ville est excellente. Il nous reste à plancher sur la croissance économique. »
M. Hale s'est également rendu chez l'ancien Premier ministre Nagib Mikati, avec lequel il a effectué un tour d'horizon de la situation politique. Assistaient à l'entretien les anciens ministres Ahmad Karamé et Nicolas Nahas.
Le diplomate américain a aussi rendu visite au mufti de Tripoli, le cheikh Malek Chaar. Ce dernier a souligné à l'issue de la rencontre que l'un des points symboliques de cette visite était « le calme et la sécurité qui règnent » dans la capitale du Nord, ce qui a permis de toute évidence le déplacement d'une personnalité diplomatique de l'envergure de M. Hale.
« L'ambassadeur nous a informés de la situation qui prévaut dans la région et des termes de l'accord conclu sur le nucléaire, dont les effets positifs sont à attendre sur le long terme », a précisé le dignitaire sunnite.
Le mufti a indiqué avoir longuement évoqué avec son interlocuteur la situation au Liban et la question de l'élection d'un président.
« J'ai été très heureux d'apprendre que les États-Unis portent un intérêt certain au Liban, qu'ils désirent voir épargné par ce qui se passe dans le monde arabe et ailleurs, et à l'abri des conflits », a-t-il dit.

Poursuivant sa tournée d'adieux auprès des responsables politiques et religieux à la veille de son départ du Liban, l'ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, David Hale, s'est rendu hier auprès du ministre de la Justice, Achraf Rifi, à Tripoli.À l'issue de sa visite, l'ambassadeur a déclaré avoir été « frappé par le calme qui prévaut dans la ville à l'instar de toute autre ville...
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