Moscou a décidé d'expulser un diplomate suédois en réponse à l'expulsion récente d'un diplomate russe de ce pays scandinave, a annoncé lundi le ministère suédois des Affaires étrangères.
"Les autorités russes nous ont informés qu'un diplomate de l'ambassade de Suède devait quitter le pays (...) La Russie a clairement indiqué qu'elle considérait cela comme une réponse à la décision de la Suède d'expulser un diplomate russe", a indiqué le porte-parole du ministère, Johan Tegel, à l'AFP. Ni le nom ni le rang de chacun des deux diplomates en question n'ont été fournis.
Le diplomate russe avait été expulsé en raison d'actions "en violation de la Convention de Vienne" qui régit les relations diplomatiques, a indiqué M. Tegel, sans donner de détails ni sur la nature de ces actions ni sur la date de l'expulsion. "Tout ce que je puis dire c'est que c'était récemment", a-t-il ajouté. M. Tegel a précisé qu'il était trop tôt pour dire quel impact la décision de Moscou allait avoir sur les relations entre les deux pays. "Mais cela ne va pas améliorer l'état de nos relations", a-t-il dit.
Le ministre suédois de la Défense Peter Hultqvist a dit en juin que la Suède, non-membre de l'Otan, allait accélérer ses grandes manoeuvres en particulier en collaboration avec l'Otan, après la révélation d'un exercice russe d'invasion.
Des tensions sont apparues en Suède et dans la région baltique alors que la Russie donnait des signes d'une attitude plus agressive, avec des avions russes s'approchant ou violant l'espace aérien national ou celui des pays voisins. Et en octobre 2014, La Suède avait lancé une vaste chasse pendant huit jours dans l'archipel de Stockholm pour trouver un sous-marin étranger soupçonné d'être russe.
De source militaire on a ensuite confirmé "qu'un mini sous-marin" avait violé les eaux territoriales sans avoir jamais pu établir la nationalité de ce bâtiment.
Le centre de recherche américain Cepa a publié en juin un rapport affirmant que la Russie a effectué des exercices militaires avec 33.000 soldats dans le but de les entraîner a une invasion de l'île suédoise de Gotland dans la mer Baltique, parmi d'autres sites visés, lors de la période allant du 21 au 25 mars.
Des experts suédois en sécurité ont minimisé l'éventualité d'une invasion, interprétant ces exercices comme étant le signe d'une propagande accrue de la part de Moscou.
"Les autorités russes nous ont informés qu'un diplomate de l'ambassade de Suède devait quitter le pays (...) La Russie a clairement indiqué qu'elle considérait cela comme une réponse à la...
Les plus commentés
Comment les Arabes peuvent-ils dire non à Trump ?
La survie politique, nouvelle priorité du Hezbollah
Washington s’opposerait à un (nouveau) délai pour le retrait de l’armée israélienne du Liban-Sud