Affaire Georges Rif : mise au point des FSI

Les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont publié samedi un communiqué concernant l'affaire Georges Rif qui a succombé vendredi à ses blessures après avoir été agressé, mercredi, de plusieurs coups de couteau dans le quartier de Gemmayzé, à Beyrouth, en raison d'une "priorité de passage".

Cette mise au point intervient suite aux "informations imprécises rapportées par les médias et les réseaux sociaux" selon lesquelles la police n'aurait pas répondu aux appels de l'épouse du défunt.

La direction générale indique dans son communiqué que le 15 juillet, à 19h02, Mme Rif a contacté les FSI pour les informer que son époux est en train de pourchasser une voiture qui l'a cogné sur la route de l'aéroport. L'agent contacté a alors "prévenu deux patrouilles se trouvant dans les parages, entre Bachoura et Tabaris", afin qu'elles interceptent la voiture de l'agresseur, Tarek Yatim. A 19h06, l'épouse de Georges Rif informe la police qu'elle se trouve "à côté de St Marron, en direction de Saïfi, et après avoir entendu les hurlements de la femme à l'autre bout du fil, la ligne a été coupée et l'agent a tenté de la recontacter à trois reprises".

A 19h09, un citoyen contacte les FSI pour les informer qu'un homme saigne sur la chaussée, au niveau de l'hôtel Saïfi suites, après avoir reçu plusieurs coups. Des policiers se sont alors rendus sur place "le plus vite possible", assure la direction générale.

"La durée de l'appel entre l'épouse et les FSI a duré 3 minutes 12 secondes au cours desquelles les patrouilles en charge oeuvraient de manière intensive afin de trouver les voitures, mais la poursuite des deux voitures et la barbarie des agresseurs ont accéléré le cours des évènements", peut-on également lire dans le communiqué.