Le ministre de la Justice, Achraf Rifi, a demandé dimanche au juge Samir Hammoud d'ouvrir une enquête pour identifier les personnes qui apparaissent dans une vidéo diffusée samedi sur les réseaux sociaux montrant des scènes de torture de détenus dans la prison de Roumieh.
"Ce qui s'est passé dans la prison de Roumieh constitue un crime contre la patrie et l'humanité", a estimé dimanche le ministre de la Justice, au cours d'une conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec le Comité des ulémas musulmans. "Ce crime ne restera pas impuni", ajoute-il, précisant que deux des responsables de ce crime ont été arrêtés.
De son côté, le ministre de l'Intérieur, Nohad Machnouk, a fermement condamné ces actes, indiquant que ces images ont été filmées lors de la répression de la mutinerie menée par des détenus islamistes dans le bâtiment D de la prison de Roumieh, le 13 avril dernier, après que ceux-ci eurent été transférés du bâtiment B où ils faisaient la loi.
Le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt a, lui, réagi sur son compte Twitter : "C'est comme si ces scènes de torture dans la prison de Roumieh se déroulaient dans une des geôles syriennes".
"Ce qui s'est passé dans la prison de Roumieh constitue un crime contre la patrie et l'humanité", a estimé dimanche...
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