Le général Michel Aoun a affirmé hier, à la suite de la réunion hebdomadaire du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, que « c'est le gouvernement qui bloque sa propre action, en refusant d'assumer sa responsabilité de gérer les affaires de l'État concernant les nominations sécuritaires », se demandant quelles sont les raisons du retard de ces nominations.
Le général Aoun s'est particulièrement attardé sur le report jusqu'en septembre de la nomination d'un nouveau commandant en chef de l'armée, citant des sources ayant prétendu que le cabinet table d'ici là sur « une chute du Yémen et du régime syrien, et sur la déroute du Hezbollah ».
Concernant l'implication de l'armée dans la bataille de Ersal, Michel Aoun a affirmé qu'« aujourd'hui, d'énormes erreurs se font au détriment de l'armée », assurant que « c'est nous qui préservons le moral de la troupe, alors que ceux qui le détruisent sont ceux qui ne respectent pas les lois en vigueur ». Et de conclure : « Lorsque nous parlons de la nécessité pour l'armée de remplir sa mission à Ersal, nous ne parlons pas de la localité même, mais de son jurd. »
Liban
« C’est le gouvernement qui bloque sa propre action », accuse Aoun
OLJ / le 03 juin 2015 à 02h07
commentaires (3)
PARAVENTISSIME... IL NE FAUT PAS OUBLIER QUE LES COLLIERS DES FREINS... S'USENT...
LA LIBRE EXPRESSION
15 h 22, le 03 juin 2015