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Liban

Aoun : L’armée paralysée est comme un « couteau de cuisine pourri »

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), le député Michel Aoun, s'en est pris hier à nouveau au gouvernement et au courant du Futur, les accusant d'empêcher l'armée d'intervenir dans le jurd de Ersal.
Recevant à Rabieh une délégation de Zahlé, le général Aoun a d'abord mis en garde contre le nombre massif de réfugiés syriens, qui « constitue un danger pour l'indépendance et la souveraineté du Liban ».
« Lors de notre visite à Zahlé en 2012, nous avions mis en garde contre Mehmet II, qui avait conquis Constantinople alors que ses habitants étaient trop pris par leurs divisions sur le sexe des anges, a indiqué le chef du CPL. Nous avons mis en garde contre le danger des réfugiés, mais les Libanais agissent comme les habitants de Constantinople et ne prennent pas garde au danger. Nous avons pourtant fait 24 mises en garde. (...) Au contraire, on nous a qualifiés de racistes. (...) Or, le fait est que nous ne pouvons pas supporter un tel poids lourd », a-t-il noté.
Pour le général Aoun, cette négligence n'en est pas une. « C'est comme s'il y avait un jeu interne visant à torpiller le Liban. Celui qui a joué ce jeu se dirigeait sur le front de Ersal à chaque fois qu'il y avait une agression contre l'armée pour soutenir les agresseurs », a-t-il dit.
« La région constitue toujours un danger aujourd'hui. Mais ce danger ne provient pas des habitants de Ersal ou de l'intérieur du village, mais des vastes étendues occupées par les miliciens », a poursuivi le député du Kesrouan.
« Nous appelons aujourd'hui le pouvoir, à travers tous ses ministres et ses responsables militaires, à prendre une décision tranchée qui consiste à libérer les 450 km2 représentés par le jurd de Ersal, pas le village », a souligné Michel Aoun.
Et de noter : « Le gouvernement se contente d'observer et refuse de laisser à l'armée l'initiative de libérer le jurd des miliciens. Jusqu'à quand continuera-t-il de refuser ? Jusqu'à quand l'armée devra-t-elle attendre ? L'armée qui ne bouge pas se brise durant la guerre parce qu'elle ne fait rien pour gagner. Si l'armée n'est pas utilisée, elle devient comme un couteau de cuisine rouillé et pourri du fait du manque d'usage. »
Il a ensuite de nouveau accusé sans le nommer le courant du Futur de « persécuter les chrétiens » en « tentant de vider les centres de pouvoir importants au sein de l'État et d'affaiblir les instances puissantes qui peuvent les remplacer ».

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), le député Michel Aoun, s'en est pris hier à nouveau au gouvernement et au courant du Futur, les accusant d'empêcher l'armée d'intervenir dans le jurd de Ersal.Recevant à Rabieh une délégation de Zahlé, le général Aoun a d'abord mis en garde contre le nombre massif de réfugiés syriens, qui « constitue un danger pour...

commentaires (2)

ET QUI PARALYSE L'ARMÉE PARAVENTISSIME ? DES ARMÉES ILLÉGALES OU MILICES PARAMILITAIRES... AVEC DES PARAVENTS POUR LES COUVRIR... NE SONT-ELLES PAS AUTANT DS COUTEAUX PLANTÉS DANS LE DOS DE L'ARMÉE NATIONALE !

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 26, le 01 juin 2015

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Commentaires (2)

  • ET QUI PARALYSE L'ARMÉE PARAVENTISSIME ? DES ARMÉES ILLÉGALES OU MILICES PARAMILITAIRES... AVEC DES PARAVENTS POUR LES COUVRIR... NE SONT-ELLES PAS AUTANT DS COUTEAUX PLANTÉS DANS LE DOS DE L'ARMÉE NATIONALE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 26, le 01 juin 2015

  • Ils avaient v(e)anté le génie de Mâräoûn ; dont ils étaient fous. Mais, désormais, ils le voueront aux gémonies et réclameront du sang surtout ! Pas celui du caporal, tout de même, mais peut-être celui du talus de ses bigaradiers (h)amèèèrs. Car ses Orangés niais, ils les imaginent déjà dépiautés de frais, ruisselants d’hémoglobine aigrie. Éclaboussant les premiers de leurs rangs Malsains en 8. Leurs vibrisses mouillées, électrifiées par la fureur, se dressant vers leur campagne crevassée near Râbïyéééh. Ce sera magnifique ! Pas de quoi étonner boSSfééér, qui fera malgré tout remarquer "qu’il y a toujours un moment dans la vie où les gens s’aperçoivent qu’ils m’adorent quand même." ! Et il n’est pas certain que la formule rituelle dont use, comme l’autre…. "Alzheimer" frangéh, boSSfaïr lorsqu’il traverse quelque turbulence : "ça m’en touche une sans faire bouger l’autre." ! ; sera encore opportune lorsque la population 14 Saine éhhh, éhhh libanaise signifiera au coinnique "minorisé" son éviction prochaine certaine. Il est vrai que le mot éviction apparaît comme accablant, alors qu’il ne fait référence qu’à un délit presque anodin, du moins si l’on se projette dans la déliquescence des "mœurs" politiques qui prévaut dans ce genre de milieu puîné oranginé ! Mais c’est précisément cette indulgence pour les prévarications, ce complaisant abaissement de la norme qui fait problème. Surtout quand sont mis en cause de soi-disant "réformateurs changementaux" pâmés et nains pareils.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 13, le 01 juin 2015

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