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Leila Solh Hamadé déplore devant Irina Bokova « l’émigration des chrétiens du Liban »

La directrice de l’Unesco, Irina Bokova, recevant l’ancienne ministre, Leila Solh Hamadé, au siège de l’Unesco à Beyrouth, en présence de l’ambassadeur Khalil Karam et du directeur général de la Fondation al-Walid ben Talal, Abdel Salam Marini.

Dans le cadre de la visite au Liban de la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, la vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, l'ancienne ministre Leila Solh Hamadé, était présente à l'inauguration, par la diplomate, du siège régional de l'Unesco à Beyrouth.
La Fondation al-Walid ben Talal y a financé les travaux de modernisation du hall de conférences, du centre numérique pédagogique et de la bibliothèque des ressources numériques.
Le ministre de la Culture, Rony Araiji, le directeur du bureau régional d'éducation de l'Unesco, Hamed al-Hammami, et l'ambassadeur délégué permanent du Liban auprès de l'Unesco, Khalil Karam, ainsi que de nombreux directeurs d'agences diplomatiques au Moyen-Orient étaient également présents à la cérémonie d'inauguration.
Après une tournée dans les nouveaux locaux, Irina Bokova a réaffirmé « l'importance de soutenir le Liban ». « Le peuple libanais, a-t-elle déclaré, a fait preuve d'une hospitalité exceptionnelle à l'égard des réfugiés, mais souvent à un prix très cher. L'Unesco vous soutient entièrement et reste mobilisée jusqu'à la résolution du conflit. Je vous remercie en contrepartie de votre constant appui à l'Unesco. »
Et la responsable d'ajouter : « La destruction programmée du patrimoine culturel ainsi que l'injustice faite aux minorités sont également des tragédies en soi. »
Prenant la parole à son tour, Leila Solh Hamadé s'est attardée sur « la tragédie de la présence des réfugiés syriens au Liban. Nous sommes un pays qui compte 4 millions d'habitants, auxquels se sont ajoutés deux millions de réfugiés ».
Selon elle, « une action immédiate s'impose, dans le sens de la création de comités chargés du retour des réfugiés à leur terre, et non de leur accueil au Liban. Il est en tout cas certain que les réfugiés eux-mêmes préfèrent le retour à la vie sous les tentes ».
Elle a déploré en outre « l'émigration des chrétiens du Liban, qui est sans doute le pire qui puisse toucher un pays vivant, depuis 1943, sur l'équilibre entre chrétiens et musulmans. Cet équilibre n'en est plus un, malheureusement. Et je crains beaucoup les conséquences de la croissance démographique actuelle ».
L'ancienne ministre a convié ensuite Irina Bokova à un déjeuner à son domicile, auquel ont pris part plusieurs personnalités politiques, diplomatiques, sociales et culturelles.

Dans le cadre de la visite au Liban de la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, la vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, l'ancienne ministre Leila Solh Hamadé, était présente à l'inauguration, par la diplomate, du siège régional de l'Unesco à Beyrouth.La Fondation al-Walid ben Talal y a financé les travaux de modernisation du hall de conférences, du...