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Sport - Formule 1

En 2017, le spectacle sera (enfin) de retour !

Voitures plus rapides, ravitaillements autorisés, courses palpitantes : la discipline reine chauffe ses moteurs pour un renouveau annoncé.

À partir de 2017, les écuries seront encouragées à concevoir des monoplaces au look plus agressif. Albert Gea/Reuters

Des « voitures plus rapides » et des « courses palpitantes » à partir de 2017... C'est la promesse faite hier par le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, et le promoteur historique de la formule 1, Bernie Ecclestone. Dans un rare communiqué commun, diffusé hier soir, les deux hommes forts du sport automobile mondial ont aussi annoncé que les ravitaillements en course, interdits depuis 2010, seraient à nouveau autorisés à partir de 2017 également, mais en conservant une quantité maximum de carburant à ne pas dépasser pendant la course, ce qui permettra des stratégies différentes.
Toutes ces annonces sont le résultat d'une réunion qualifiée de « constructive », une fois n'est pas coutume, du groupe stratégique de la F1, jeudi à Londres, pendant laquelle l'avenir de la discipline reine a été étudié sous différents angles par la FIA, la Formula One Management (FOM, société qui gère les droits commerciaux de la F1) et les représentants de six écuries : Mercedes-AMG, Ferrari, Red Bull, McLaren, Williams et Force India.
L'une des mesures visant à favoriser le spectacle a été acceptée à l'unanimité des écuries et pourra donc entrer en vigueur dès 2016 : la possibilité pour chaque écurie de choisir librement, pour chaque week-end de F1, entre les quatre types de gommes proposées par Pirelli. C'est actuellement le manufacturier italien qui choisit à l'avance deux types de gommes pour tout le monde, à chaque GP, en fonction du circuit. Cette mesure favorisera aussi des stratégies différentes.
À partir de 2017, en plus du retour du ravitaillement en carburant, les écuries seront encouragées à concevoir des monoplaces au look plus agressif, grâce à une évolution des règles aérodynamiques et à une réduction de leur poids. Un avant-projet de design audacieux, présenté par Ferrari et diffusé largement sur les réseaux sociaux, a été préféré à celui de Red Bull.
Une stabilité de la règlementation moteur a été demandée par les gros constructeurs impliqués en F1 pour « donner de la visibilité à de nouveaux acteurs potentiels ». Afin donc d'attirer un jour Audi, qui réfléchit depuis plusieurs mois à la F1. Les régimes moteurs et le niveau de bruit des propulseurs actuels, parfois comparé à celui de tondeuses à gazon, seront aussi augmentés.
Par ailleurs, plusieurs autres mesures ont été discutées, mais demandent encore des approfondissements. Une modification du format des week-ends de course a été évoquée, tout comme la possibilité de ne plus recourir à des aides électroniques au pilotage pour la procédure de départ, qui ne dépendrait plus que du pilote, comme avant.
Enfin, et c'est probablement le résultat le plus intéressant de cette réunion, une proposition a émergé afin de s'assurer du développement durable de la F1. Pour la presse britannique, ce paragraphe est à comprendre comme le projet d'écuries clientes qui n'achèteraient plus seulement les moteurs, mais aussi les châssis, aux grands constructeurs, afin de limiter leurs coûts de développement et leurs budgets.
La F1 est peut-être en train de sortir du tunnel, après six mois d'incertitude.
(Source : AFP)

Des « voitures plus rapides » et des « courses palpitantes » à partir de 2017... C'est la promesse faite hier par le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, et le promoteur historique de la formule 1, Bernie Ecclestone. Dans un rare communiqué commun, diffusé hier soir, les deux hommes forts du sport automobile mondial ont aussi...

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