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Moyen Orient et Monde - États-Unis

Une ville en état de siège

Après des émeutes lundi soir, la police et les militaires ont été déployés en force hier dans la ville.

De nombreux lycéens et autres jeunes casseurs s’en sont pris lundi soir aux forces de police stationnées à Baltimore. Photo AFP

Des centaines de policiers en tenue antiémeute et de militaires lourdement armés sillonnaient hier les rues de Baltimore, promettant de ramener l'ordre dans la ville qui a été le théâtre de violents troubles la veille après les funérailles d'un jeune Noir, décédé alors qu'il était détenu par la police. « Nous n'allons pas tolérer cette violence », a déclaré hier matin sur place le gouverneur de l'État du Maryland, Larry Hogan. « Nous travaillons pour être sûrs que ce qui s'est passé la nuit dernière ne va pas se reproduire (...) pour être sûrs que les citoyens soient en sécurité (...) », a-t-il ajouté. M. Hogan a ainsi décrété l'état d'urgence dans la ville.

Obama troublé
Un peu plus tard, c'est le président Barack Obama qui est intervenu, condamnant les émeutes et estimant qu'il n'y avait « aucune excuse » pour ces événements. Mais il a aussi convenu que les États-Unis étaient confrontés à une crise latente avec la police, notamment dans ses relations avec les Afro-Américains. « Nous avons vu trop d'exemples (...) qui soulèvent des questions troublantes », a-t-il ainsi déclaré.
Les violentes émeutes avaient éclaté à Baltimore lundi après l'inhumation du jeune homme noir, Freddie Gray (25 ans), mort quelques jours plus tôt dans des circonstances floues alors qu'il avait été arrêté par la police. Une enquête a été ouverte, mais de nombreux habitants de la ville estiment qu'il ne s'agit que du dernier exemple en date des brutalités policières auxquelles ils sont régulièrement confrontés. La cérémonie d'obsèques en elle-même s'est déroulée dans le calme et la sérénité, la famille de la victime appelant à la retenue, mais les incidents ont commencé peu après.
Les forces de l'ordre ont rapidement été prises de court et plusieurs supermarchés ont été pillés et incendiés, tout comme des voitures civiles et des véhicules de police. Plusieurs reporters ont également été attaqués et se sont fait voler du matériel. Environ 200 personnes ont été arrêtées.

(Source : AFP)

Des centaines de policiers en tenue antiémeute et de militaires lourdement armés sillonnaient hier les rues de Baltimore, promettant de ramener l'ordre dans la ville qui a été le théâtre de violents troubles la veille après les funérailles d'un jeune Noir, décédé alors qu'il était détenu par la police. « Nous n'allons pas tolérer cette violence », a déclaré hier matin sur...

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