Le Premier ministre israélien a exprimé mardi son "mécontentement" après la décision russe de lever l'interdiction de vendre des batteries antiaériennes S-300 à l'Iran.
Lors d'un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, Benjamin Netanyahu a mis en garde contre cette mesure qui "va augmenter l'agressivité de l'Iran dans la région et saper la sécurité au Moyen-Orient", selon un communiqué de ses services. Mais Vladimir Poutine a assuré Benjamin Netanyahu que l'éventuel livraison de missiles S-300 à l'Iran ne représentait "aucune menace" pour Israël.
Il a expliqué en détail la logique des décisions du gouvernement russe dans le contexte actuel et a notamment souligné le fait que compte tenu de leurs caractéristiques tactiques et techniques, "les S-300 ont une signification purement défensive et ne représentent aucune menace pour Israël", a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
L'annonce du Kremlin, qui a déplu aux Occidentaux et notamment à Washington, intervient alors que les négociateurs de l'Iran et du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) ont jusqu'à fin juin pour tenter de régler les détails techniques et juridiques complexes en vue d'un accord définitif sur le programme nucléaire iranien.
Israël a, depuis la conclusion d'un accord cadre entre Téhéran et le groupe 5+1 le 2 avril, exprimé à de très nombreuses reprises son mécontentement.
Les discussions en prévision d'un accord définitif doivent reprendre le 21 avril a déclaré mardi le chef de la diplomatie iranienne Javad Zarif, cité par l'agence Isna.
Lors d'un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, Benjamin Netanyahu a mis en garde contre cette mesure qui "va augmenter l'agressivité de l'Iran dans la région et saper la sécurité au...
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