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Le chef de l'UNRWA "très inquiet" veut aider les civils du camp Yarmouk

Un responsable de l'ONU a affirmé dimanche à Damas sa détermination à venir en aide aux civils ayant fui le camp palestinien de Yarmouk contrôlé en partie par les jihadistes, se disant "très inquiet" pour ceux restés à l'intérieur.

Le commissaire général de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens, Pierre Krähenbühl, s'exprimait lors d'une rencontre avec des déplacés du camp qui ont été installés dans une école du quartier de Tadamon, voisin du camp dans le sud de Damas.
"Nous sommes déterminés à fournir des aides à ceux qui ont décidé de quitter temporairement le camp pour trouver refuge ailleurs", a-t-il dit. "Nous restons très inquiets pour les civils à l'intérieur du camp".

Le 1er avril, l'EI a pris d'assaut le camp de Yarmouk où près de 18.000 civils palestiniens et syriens ont été pris au piège des combats entre groupes palestiniens armés et jihadistes dont les positions sont bombardés par l'aviation du régime syrien.
Jusqu'à présent, près de 2.500 Palestiniens ont été évacués et se sont réfugiés à Damas dans des quartiers voisins du camp.

Depuis les changements "dramatiques" intervenus à Yarmouk le 1er avril "avec la présence de nouveaux groupes armés, notre objectif est de (savoir) comment fournir des aides à la population à l'intérieur", a ajouté M. Krähenbühl.
L'UNRWA veut également permettre à ceux qui le souhaitent de "sortir du camp en toute sécurité et de leur fournir les aides nécessaires, comme ici à Tadamon", a-t-il poursuivi.

Dans le centre d'accueil à Tadamoun, M. Krähenbühl a écouté les doléances des déplacés palestiniens. Il s'est assis au sol à côté d'une femme portant un bébé dans ses bras.
Un homme lui a demandé s'il était possible que les enfants aillent à l'école.
Une autre personne lui a raconté comment les habitants du camp assiégé depuis mi-2013 par l'armée syrienne, ont souffert de la faim et ont dû manger de l'herbe.
Plus de 200 personnes sont mortes depuis le début du siège gouvernemental, dont plusieurs dizaines de la faim, selon des ONG.

Avant le début de la guerre en Syrie en mars 2011, plus de 160.000 personnes, des Palestiniens et des Syriens, vivaient à Yarmouk.
En 2012, le camp, qui est en réalité un grand quartier du sud de Damas, a été un champ de bataille entre forces du régime et rebelles syriens, appuyés chacun par des groupes palestiniens. Les groupes rebelles sont sortis ensuite du camp.

Un responsable de l'ONU a affirmé dimanche à Damas sa détermination à venir en aide aux civils ayant fui le camp palestinien de Yarmouk contrôlé en partie par les jihadistes, se disant "très inquiet" pour ceux restés à l'intérieur.Le commissaire général de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens, Pierre Krähenbühl, s'exprimait lors d'une rencontre avec des...