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Rassemblement à Paris pour "raviver la flamme", trois mois après les attentats

Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées samedi à Paris pour "raviver la flamme" de la grande mobilisation qui a suivi les attentats jihadistes de janvier dans la capitale française, a constaté un journaliste de l'AFP.

Répondant à un appel "#RallumerRépu" lancé sur les réseaux sociaux, elles se sont retrouvées place de la République, en plein coeur de la capitale, lieu phare de la mobilisation de janvier.
Certains ont disposé des pancartes avec des messages tels que "Liberté Égalité Fraternité Je resterai Charlie", en référence aux attaques, qui ont visé notamment l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et l'épicerie juive Hyper Casher entre les 7 et 9 janvier, faisant au total 17 morts.

Disant ne pas vouloir personnaliser l'initiative, les organisateurs n'ont pas fait de déclarations.
Après les marches du 11 janvier, qui avait rassemblé des millions de personnes en France, "on avait juré qu'on n'oublierait pas. On avait juré qu'on resterait debout", ont-ils écrit sur la page Facebook de l'événement. "Il est temps d'honorer notre promesse, et de rallumer la place de la République".
"#RallumerRépu, c'est aussi (et surtout) un rassemblement pour ne pas oublier et rendre hommage aux victimes du terrorisme à travers le monde, que ce soit celles de Paris, du Kenya, du Niger, du Mali du Yémen, du Danemark ou de la Tunisie récemment", ajoutent-ils.

"Il y a trois mois, on était des millions", aujourd'hui, "le mouvement s'essouffle un peu, il faut raviver la flamme", a déclaré à l'AFP Sacha Castany, étudiant en Sciences politiques de 20 ans, présent samedi. "Il ne faut pas oublier tout ce qui s'est passé et tout ce qui se passe encore", a-t-il ajouté, citant l'attaque des islamistes somaliens shebab qui a fait 148 morts au Kenya il y a une semaine.
"Charlie a été officiellement dans les coeurs de tout le monde le 11 janvier, quand un vent de fraternité, de solidarité s'est levé en France", a ajouté Dominique Sopo, président de SOS Racisme. "Aujourd'hui c'est vrai qu'on a l'impression que le soufflé est retombé" et ce parce que "les politiques ont voulu beaucoup préempter le mouvement" et "que pour l'instant il n'y a pas eu de transformation de ce potentiel de fraternité en engagement, en combat", a-t-il déclaré à l'AFP.

Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées samedi à Paris pour "raviver la flamme" de la grande mobilisation qui a suivi les attentats jihadistes de janvier dans la capitale française, a constaté un journaliste de l'AFP.Répondant à un appel "#RallumerRépu" lancé sur les réseaux sociaux, elles se sont retrouvées place de la République, en plein coeur de la capitale, lieu phare...