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Marine Le Pen dénonce "l'hystérie collective" à l'encontre du FN

Marine Le Pen a dénoncé vendredi "l'hystérie collective" de la classe politique et médiatique, selon elle, à l'encontre du Front national, après l'appel du Premier ministre Manuel Valls aux "élites" pour s'opposer à la montée du parti d'extrême droite.

"Cela me fait sourire mais c'est assez pathétique. Que le Premier ministre en appelle aux élites pour combattre un mouvement populaire en dit long sur l'état de panique de la classe politique. C'est une forme de racisme social, de racisme de classe", a déclaré la présidente du Front national lors d'une conférence de presse à Orléans, avant une rencontre avec les militants du Loiret.

"On assiste à une sorte d'hystérie collective. Il faut que les élites viennent sauver le pouvoir en place. Mais cela ne me paraît pas très démocratique, pas très respectueux de la République. On traite nos candidats de fonds de poubelle, tout est bon pour empêcher l'inéluctable. Or il n'est que justice que le FN ait des élus départementaux", a ajouté Marine Le Pen.

Le programme de l'UMP et du PS, a-t-elle encore déclaré, n'a jamais été "aussi court". Il tient "en un point, lutter contre le FN", alors que le parti d'extrême droite se pose en défenseur du département et de la ruralité. "L'UMP et le PS ont abandonné le département" tandis que le FN défend cette "structure de proximité" et craint "la disparition des politiques sociales", a-t-elle affirmé.

Le FN, a-t-elle dit, est "dans une démarche d'accession au pouvoir". "Nous espérons de bons résultats, et nous serons à nouveau la surprise de ces élections", même s'il s'agit d'un scrutin "difficile" car le FN "n'a pas de sortant", a conclu la présidente du parti frontiste.

Marine Le Pen a dénoncé vendredi "l'hystérie collective" de la classe politique et médiatique, selon elle, à l'encontre du Front national, après l'appel du Premier ministre Manuel Valls aux "élites" pour s'opposer à la montée du parti d'extrême droite.
"Cela me fait sourire mais c'est assez pathétique. Que le Premier ministre en appelle aux élites pour combattre un mouvement...