Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

"L'enfer attend" les combattants islamistes, affirme le président tadjik

Les Tadjiks qui ont rejoint les rangs de l'organisation Etat islamique en Irak et en Syrie iront brûler en enfer, a affirmé vendredi le président du Tadjikistan, Emomali Rakhmon.

"Est-ce que leurs mères et ces misérables eux-mêmes ne savaient pas que leur place était en enfer ? Est-ce qu'ils ne savaient pas que la Syrie et l'Irak étaient des pays musulmans et que chaque jour, il y a des musulmans qui y meurent ?", s'est exclamé le dirigeant de cette ex-république soviétique d'Asie centrale, au cours d'un rassemblement public.

Emomali Rakhmon, qui a fait une priorité de la lutte contre l'intégrisme religieux dans ce pays laïque dont la population est en majorité musulmane, s'exprimait à l'occasion de la Fête de la mère, qui sera célébrée le 8 mars, comme la Journée de la Femme dans le reste de l'ex-URSS. Citant le Coran, selon lequel tuer d'autres musulmans est un péché mortel, le président tadjik a répété que "l'enfer attendait tous ceux qui tuent des fidèles sans raison".

M. Rakhmon a par ailleurs souligné le rôle que les femmes jouent dans l'éducation de la prochaine génération, leur reprochant notamment de troquer les robes nationales colorées contre des habits noirs.
"Même les vêtements que les femmes tadjikes portent aux funérailles n'ont jamais été de couleur noire", a-t-il rappelé. Pour la première fois depuis 1999, le parti Renaissance islamique, le seul parti religieux officiellement enregistré dans toute l'Asie centrale post-soviétique, n'a obtenu aucun siège aux élections législatives qui se sont déroulées lundi au Tadjikistan. Il avait auparavant dénoncé des pressions des autorités pendant la campagne électorale.

En novembre et en décembre derniers, plus de 60 islamistes présumés s'apprêtant à partir en Syrie ont été arrêtés au Tadjikistan, la plupart faisant partie du Jamaat Ansarullah, une branche tadjike du Mouvement islamique d'Ouzbékistan (MIO).

Au total, entre 2 000 et 4 000 ressortissants du Tadjikistan, du Kirghizstan, du Kazakhstan, du Turkménistan et de l'Ouzbékistan ont rejoint ces trois dernières années l'organisation Etat islamique, selon un rapport de l'International Crisis Group (ICG) publié en janvier.

Les Tadjiks qui ont rejoint les rangs de l'organisation Etat islamique en Irak et en Syrie iront brûler en enfer, a affirmé vendredi le président du Tadjikistan, Emomali Rakhmon.
"Est-ce que leurs mères et ces misérables eux-mêmes ne savaient pas que leur place était en enfer ? Est-ce qu'ils ne savaient pas que la Syrie et l'Irak étaient des pays musulmans et que chaque jour, il y a des...