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Moyen Orient et Monde - Correspondance

Clooney dénonce « le viol du Darfour par le Soudan »

Quand l'acteur se fait éditorialiste pour rappeler au monde le drame qui se perpétue dans la province sinistrée.

George Clooney en visite au Darfour, quand cela était encore possible.

Trois jours après la Nuit des oscars, George Clooney a copublié hier, dans le New York Times, un éditorial intitulé «On Sudan's Rape of Darfour» (le viol du Darfour par le Soudan). Les deux autres signataires sont John Prendergast, cofondateur avec M. Clooney du Satellite Sentinel Project, et l'analyste politique Akshaya Kumar.
Le Satellite Sentinel Project utilise depuis 2012 la technologie des satellites pour suivre ce qui se passe réellement au Soudan et pour rapporter les potentiels points chauds et menaces pour la sécurité humaine, en temps réel. L'an dernier, George Clooney avait annoncé que cette organisation allait étendre ses activités pour enquêter sur « comment ceux qui commettent des atrocités de masse se financent et où ils cachent leurs capitaux volés ».
Rappelons que la vedette hollywoodienne, célèbre entre toutes et récemment mariée à Amal Alamuddine, l'avocate des droits de l'homme d'origine libanaise, s'est mobilisée depuis 2006 pour que cesse le génocide du Darfour. Alliant, notamment, à sa cause Elie Weisel et Bernard Kouchner, rencontrant les grands de ce monde et se rendant sur le terrain.
Et il continue ce combat, comme en témoigne son actuel édito dans le New York Times. George Clooney veut rappeler que le monde a complètement oublié le terrible drame du Darfour. Il écrit notamment : « Les tortures du viol à Tabit rappellent au monde que les mêmes conditions, qui ont amené les États-Unis à déclarer un génocide au Darfour, demeurent avec leurs conséquences humaines dévastatrices. Nous ne devons pas oublier les survivants et nous devons imposer une sanction dissuasive à ceux qui les orchestrent et ceux qui laissent faire. »
Il met également en relief la gravité de la situation, due à l'isolement volontaire de ce pays. Il écrit ainsi : « Parce que le gouvernement du Soudan empêche les journalistes de se rendre au Darfour et restreint sévèrement l'accès au personnel humanitaire, on a une vision extrêmement limitée de la vie qui s'y déroule. Le gouvernement a harcelé les missions de paix des Nations unies et de l'Union africaine pour les réduire au silence sur les violations des droits de l'homme, en fermant leurs bureaux à Khartoum et les poussant ainsi à quitter le Soudan. »

Trois jours après la Nuit des oscars, George Clooney a copublié hier, dans le New York Times, un éditorial intitulé «On Sudan's Rape of Darfour» (le viol du Darfour par le Soudan). Les deux autres signataires sont John Prendergast, cofondateur avec M. Clooney du Satellite Sentinel Project, et l'analyste politique Akshaya Kumar.Le Satellite Sentinel Project utilise depuis 2012 la technologie...

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