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L'employeur de la Française enlevée au Yémen "n'a rien de concret" sur son sort

L'employeur de la Française Isabelle Prime, enlevée mardi au Yémen, n'avait mercredi "rien de concret" sur son sort ou sur l'identité et les revendications des ravisseurs, a indiqué à l'AFP le patron de cette société-conseil basée aux Etats-Unis et en Equateur.

"C'est un mystère", a affirmé par téléphone depuis l'Equateur Francisco Ayala, président de Ayala Consulting, ajoutant qu'à sa connaissance, aucun contact n'existait avec les ravisseurs. Les services du ministère de l'Intérieur du Yémen, qui mènent l'enquête avec des conseillers de sécurité locaux de M. Ayala, "nous disent qu'ils s'occupent de l'affaire mais nous n'avons rien de concret jusqu'à présent", a-t-il ajouté. "J'espère qu'ils (les ravisseurs) vont les contacter, ou nous, ou n'importe qui très vite pour que l'on sache ce qu'ils veulent et qui ils sont".

Isabelle Prime, 30 ans, et son interprète yéménite Chérine Makkaoui, ont été enlevées à Sanaa par des hommes déguisés en policiers alors qu'elles se rendaient en voiture au travail, selon M. Ayala.

Des chefs tribaux et des miliciens chiites houthis ont été sollicités pour obtenir la libération des deux femmes mais l'absence d'autorités légitimes dans la capitale et le départ des diplomates occidentaux compliquent les recherches.

Le président français François Hollande a exigé mardi que la libération de la jeune femme "intervienne dans les meilleurs délais". Des premières informations indiquaient qu'elle travaillait pour la Banque mondiale, ce que l'institution internationale a démenti, en précisant qu'Isabelle Prime travaillait pour une société sous-traitante d'un programme en partie financé par la Banque mondiale.

L'employeur de la Française Isabelle Prime, enlevée mardi au Yémen, n'avait mercredi "rien de concret" sur son sort ou sur l'identité et les revendications des ravisseurs, a indiqué à l'AFP le patron de cette société-conseil basée aux Etats-Unis et en Equateur.
"C'est un mystère", a affirmé par téléphone depuis l'Equateur Francisco Ayala, président de Ayala Consulting, ajoutant...