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Moyen Orient et Monde

Quand les principaux médias français se font taper sur les doigts...

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel français a adressé hier 21 « mises en demeure » à des télévisions et radios pour des « manquements graves » dans leur couverture des attentats de janvier à Paris. Une mise en demeure du CSA n'a qu'une valeur d'avertissement et n'entraîne pas de sanction, sauf récidive. Le gendarme de l'audiovisuel relève par exemple que 13 médias « ont annoncé en direct que des affrontements avaient éclaté entre les forces de l'ordre et les terroristes à Dammartin-en-Goële », petite ville du nord de la France où s'étaient retranchés les frères Kouachi, auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo (12 morts). Cela « aurait pu avoir des conséquences dramatiques pour les otages » retenus au même moment par le jihadiste Amédy Coulibaly dans une supérette casher de l'est de Paris, souligne le CSA. Les 13 médias concernés sont les chaînes de télévision BFMTV, Euronews, France 2, France 24, i-Télé, LCI, TF1 ainsi que les radios Europe 1, France Info, France Inter, RFI, RMC, RTL. Les chaînes France 5, Canal+ et France 3 ont fait l'objet de « mises en garde », un avertissement moins sévère. Ces manquements vont de « la diffusion d'images issues de la vidéo montrant (un) policier abattu par les terroristes » le 7 janvier, lors de l'attaque contre Charlie, à « la diffusion d'images ou d'informations concernant le déroulement des opérations en cours ».

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel français a adressé hier 21 « mises en demeure » à des télévisions et radios pour des « manquements graves » dans leur couverture des attentats de janvier à Paris. Une mise en demeure du CSA n'a qu'une valeur d'avertissement et n'entraîne pas de sanction, sauf récidive. Le gendarme de l'audiovisuel relève par exemple que 13 médias...

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