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Liban - Politique

Le Hezbollah à Rabieh : « Nous ne lâcherons pas Aoun »

Une délégation du parti chiite a été reçue par le chef du CPL à l'occasion du 9e anniversaire du document d'entente.

Les trois responsables du Hezbollah chez le général Aoun. Photo Ani

Le Hezbollah a saisi hier l'occasion du neuvième anniversaire de la signature à Mar Mikhaël (Chiyah) du document d'entente avec le Courant patriotique libre pour réaffirmer son soutien au général Michel Aoun dans le contexte de l'échéance présidentielle. Une délégation de responsables du parti, formée de Ghaleb Abou Zeinab, Mohammad Comaty et Ali Daher, a été reçue à cette occasion par le chef du CPL à Rabieh.
Au terme de la visite, M. Comaty a pris la parole devant la presse pour renouveler « l'attachement (du Hezbollah), en cet anniversaire béni, à toutes les dispositions du document d'entente ». « Nous avions considéré ce document comme pouvant servir de programme pour un dialogue entre tous les Libanais et nous le considérons toujours comme tel », a-t-il dit.
Les discussions ont également porté, selon lui, sur l'opération anti-israélienne menée par le Hezbollah dans le secteur des fermes de Chebaa. « Nous avons apprécié à sa juste valeur la victoire remportée par le Liban dans cette opération, dont l'un des résultats est d'avoir consolidé l'équation fondée sur la dissuasion de l'ennemi israélien », a dit M. Comaty.
Et de poursuivre : « Nous avons aussi passé en revue les actes héroïques accomplis par l'armée face au terrorisme takfiriste et nous avons parlé des résultats acquis et de la confrontation nationale, qui englobe l'armée et les forces de sécurité à l'intérieur contre le terrorisme takfiriste et la résistance sur la frontière face au terrorisme et à l'ennemi israélien. »
Au sujet des dialogues en cours, le responsable du parti chiite a dit : « Nous avons mis le général au courant du dialogue qui se poursuit entre le Hezbollah et le courant du Futur. Il s'agit d'un dialogue stable, sérieux et permanent. Les résultats qu'on a pu voir ces jours derniers ont été jugés satisfaisants pour ce qui est de la réduction des tensions sectaires et confessionnelles. » Et « au sujet du dialogue projeté entre le CPL et les tierces parties (M. Comaty n'a pas prononcé le terme " Forces libanaises "), nous avons eu le sentiment du caractère sérieux de la démarche, en attendant que puisse avoir lieu la rencontre essentielle dans le cadre de ce dialogue (le responsable du Hezbollah a de cette manière évité, aussi, de prononcer le nom de Samir Geagea), le retard étant dû à la volonté d'en garantir le succès ».
Interrogé sur les voix critiques qui s'élèvent contre le dialogue, il a estimé qu'il existe « des parties lésées qui tentent de gagner de l'influence et constatent que le dialogue les prive de leurs rêves », sans plus de précisions. « En ce qui nous concerne, nous n'en dirons pas plus. Nous souhaitons simplement que la partie adverse (le courant du Futur) s'efforce de maîtriser ces voix discordantes. Mais même s'il en reste, le dialogue va se poursuivre avec le même sérieux, et les résultats apparaîtront », a-t-il dit.
À la question de savoir si un protocole d'accord pourrait être signé entre les deux parties pour couronner leur dialogue, il a répondu : « Il n'est pas nécessaire de parvenir à un tel protocole, mais tous les sujets peuvent être discutés et développés. L'espace du dialogue est très vaste et évolue en fonction de l'actualité politique. »
Si la question de la participation du Hezbollah au conflit en Syrie « n'est, en principe, pas à l'ordre du jour, cela n'empêche pas que si l'un des interlocuteurs donne son avis à ce sujet, nous l'écouterons », a-t-il encore dit, affirmant par ailleurs que le dossier de la présidentielle n'a pas encore été abordé avec le Futur.
À ce sujet, « notre position est claire », a lancé M. Comaty, répétant un slogan rimé que scandent les partisans du général Aoun, et dont la traduction donne ceci : « Nous allons rester ici quoi que les gens vont dire ; nous ne lâcherons pas Aoun et n'accepterons personne à sa place. »

Le Hezbollah a saisi hier l'occasion du neuvième anniversaire de la signature à Mar Mikhaël (Chiyah) du document d'entente avec le Courant patriotique libre pour réaffirmer son soutien au général Michel Aoun dans le contexte de l'échéance présidentielle. Une délégation de responsables du parti, formée de Ghaleb Abou Zeinab, Mohammad Comaty et Ali Daher, a été reçue à cette...

commentaires (8)

CORRECTION ! MERCI : ".... qui marche au pas à grand bruit de bottes cloutées et de tambours-dérbakkées battants...."

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

10 h 45, le 09 février 2015

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Commentaires (8)

  • CORRECTION ! MERCI : ".... qui marche au pas à grand bruit de bottes cloutées et de tambours-dérbakkées battants...."

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 45, le 09 février 2015

  • COMMENT LÂCHER LA BALLE VIDE QU'ON TIENT... QU'ON LANCE, RÉCUPÈRE ET RELANCE À VOLONTÉ ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 47, le 08 février 2015

  • MLAZIIINE 3LÉ MITLIL BATLINESS ! OU3A I GHAYIR OU YIHROB... MAIS IL FAUT ÊTRE HOMME DE VOLONTÉ ET NON UN PION POUR LE FAIRE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 50, le 07 février 2015

  • L’avenir de ce pays s'apparente bien à une véritable époque énigmatique ! De qui donc ce Mont-Liban sera-t-il demain le véritable héritier ? Des Sains Libanais, ou de ceux dont la bêtise est leur fort ? Cette époque Malsaine incertaine ne promet guère ni prospérité ni sécurité, et coexistent en elle nombre de choses incompatibles. Cet état de choses met en relief les deux thèmes obligés du moment : Les avant-derniers soubresauts d'un patelin sous perfusion, et les convulsions d'un kottor-contrée can(r)tonisé qui n’accouchera que dans la douleur ! Ce qui peut n'être, en effet, qu'un éternel recommencement. Et les choses risquent fort bien d’être encore aggravées ! La fraction la plus importante des Libanais, à savoir les Sains libanais, courent un grand danger car partisans d’un progrès social, politique et culturel qui se revendique et qui participe si brillamment au clair renouveau d’une culture éhhh libanaise ardente et avisée. Cependant que s'accuse par ailleurs autour d’eux la revendication d'un repli confessionnel, sectaire, chauvin, rétrograde et archaïque derrière toujours plus de miradors ; voire de clôtures. Ils sont menacés donc au premier chef par ce fanatisme sectaire, réactionnaire, mesquin, intolérant et sûr arbitraire en chemises noires et en blousons oranges chiffonnés qui marche au pas à grand bruit de bottes et de tambours battants ; et qui suinte donc dans le sillage de ces Malsains avec à leur tête le fakkîh anthracite et le boSSfaïr amer….

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 48, le 07 février 2015

  • On dirait trois Iraniens !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 48, le 07 février 2015

  • A l'inverse de l'article precedent qui parle du lachage occicon de se allies , le hezb resistant lui, reste fidele a ses engagements , mais plus encore a ses principes qu'il partage avec le Phare Aoun seul et unique politique honnete a pouvoir assumer cette fonction supreme de l'etat linanais . Un homme fort pour un pays en voie de le devenir par ambition possible .

    FRIK-A-FRAK

    11 h 36, le 07 février 2015

  • Toutes les fois que le Hezbollah affirme son soutien à la candidature du général Aoun, redouble le rejet à cette candidature par les 3/4 des libanais, farouchement opposés au Hezb, ainsi évidemment que des forces politiques qui les représentent. C'est dès la signature de sa "feuille d'entente" avec Nasrallah, qui était conçue par le Hezb et qui n'a servi de fait que comme couverture aux exactions et aux dérives de ce dernier, que le rêve obsessif du général d'arriver à Baabda s'est évaporé par ledit rejet des 3/4 des Libanais. Le général Aoun n'a jamais su faire de la politique. Il a encore le temps d'apprendre. Il n'a que quatre vingts ans.

    Halim Abou Chacra

    11 h 22, le 07 février 2015

  • IL SOURIT LE "PARAVENT"... MÊME SACHANT QU'ILS L'UTILISENT ! "S'EN-FOUT", SACHEZ QUE LES UTILISÉS SONT ABANDONNÉS ET JETÉS APRÈS UTILISATION...

    LA LIBRE EXPRESSION

    06 h 57, le 07 février 2015

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