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France: la justice ouvre une enquête après une nouvelle vidéo de menaces du groupe Etat islamique

Une enquête judiciaire a été ouverte en France vendredi, après la diffusion trois jours auparavant d'une vidéo de propagande en français du groupe Etat islamique (EI) qui appelle à des actions sanglantes dans le pays, a appris l'AFP de source judiciaire.
Les investigations ont été confiées à la DGSI, le service des renseignements intérieurs, sous la houlette des magistrats spécialisés de la section antiterroriste du parquet de la capitale française.

Dans cette vidéo, un jihadiste s'en prend notamment au président français François Hollande, "paillasson des Juifs", et au recteur de la mosquée de Paris Dalil Boubakeur, président de l'instance représentative de la communauté musulmane de France.
Il cible également Hassen Chalghoumi, imam de Drancy, une banlieue populaire au nord-est de Paris, connu pour ses prises de position contre les intégristes.

La vidéo montre autour du jihadiste sept personnes armées de kalachnikov, visages cagoulés et vêtues de treillis, dont une semble être une femme portant un voile intégral, présentée par la chaîne américaine CNN comme pouvant être Hayat Boumeddiene.
Cette dernière est la compagne d'Amédy Coulibaly, l'un des trois jihadistes auteurs des attentats de Paris qui ont fait 17 morts le mois dernier.
Selon une source proche de l'enquête, "il n'y a pas de certitude" qu'Hayat Boumeddiene soit bien la femme apparaissant sur la vidéo.


Boumeddiene est soupçonnée d'avoir quitté la France pour la Syrie quelques jours avant les attentats de janvier.
L'homme qui parle dans la vidéo rend hommage en français à Amédy Coulibaly et aux frères Said et Chérif Kouachi, les deux auteurs de la tuerie du journal satirique Charlie Hebdo dans laquelle 12 personnes ont trouvé la mort le 7 janvier, ainsi que "Bilal" Nzohabonayo, tué par des policiers qu'il avait agressés près de Tours (centre) fin décembre.
Il appelle ensuite les musulmans français à fuir le pays et à "rejoindre le califat" et demande à ceux qui resteraient de "passer à l'action" en s'attaquant à la population et aux forces de sécurité.

La vidéo a été mise en ligne mardi quasi simultanément à une autre attaque perpétrée contre trois militaires en faction devant un centre communautaire juif de Nice (sud-est), blessés à l'arme blanche.

Une enquête judiciaire a été ouverte en France vendredi, après la diffusion trois jours auparavant d'une vidéo de propagande en français du groupe Etat islamique (EI) qui appelle à des actions sanglantes dans le pays, a appris l'AFP de source judiciaire.Les investigations ont été confiées à la DGSI, le service des renseignements intérieurs, sous la houlette des magistrats...