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Iran: un groupe religieux demande à Rohani de "régler" la résidence surveillée des opposants

L'Association des religieux combattants (réformateurs) dirigée par l'ex-président Mohammad Khatami a demandé dimanche au président modéré Hassan Rohani de "régler" le problème de la résidence surveillée des dirigeants de l'opposition, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi.
"Il convient que le président obtienne le soutien du guide suprême (l'ayatollah Ali Khamenei, ndlr) et, sous sa direction, règle le problème de la résidence surveillée et des pressions exercées contre certaines forces politiques", a affirmé l'Association dans un communiqué publié sur son site internet, à l'occasion du 36e anniversaire de la victoire de la révolution islamique.
Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, anciens candidats réformateurs à la présidentielle de juin 2009, sont placés en résidence surveillée depuis février 2011.
En 2009, ils avaient mis en cause la réélection de l'ex-président conservateur Mahmoud Ahmadinejad et pris la tête du mouvement de contestation qui avait duré plusieurs mois. Le mouvement avait été sévèrement réprimé et plusieurs milliers de personnes - étudiants, journalistes, responsables politiques réformateurs et membres de la société civile - avaient alors été arrêtées. La plupart ont été libérées.
Le gouvernement du président Rohani est favorable à la libération de MM. Moussavi et Karoubi mais la décision ne dépend pas seulement de l'exécutif iranien, selon plusieurs membres du gouvernement.
Des responsables conservateurs ont affirmé ces dernières semaines qu'en cas de libération de MM. Moussavi et Karoubi, ils devraient être jugés pour "complot" contre le pouvoir après l'élection de 2009.

L'Association des religieux combattants (réformateurs) dirigée par l'ex-président Mohammad Khatami a demandé dimanche au président modéré Hassan Rohani de "régler" le problème de la résidence surveillée des dirigeants de l'opposition, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi."Il convient que le président obtienne le soutien du guide suprême (l'ayatollah Ali Khamenei, ndlr) et, sous sa...