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Moyen Orient et Monde

Génocide arménien : Erdogan joue avec les mots

La Turquie est prête à « payer le prix » si elle est reconnue par des historiens indépendants coupable des massacres d'Arméniens commis à partir de 1915, a assuré le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a rejeté à nouveau leur qualification de « génocide ».
Rappelons que les autorités turques nient catégoriquement que l'Empire ottoman ait organisé le massacre systématique de sa population arménienne pendant la Première Guerre mondiale. Cependant, Ankara reconnaît la mort d'environ 500 000 Arméniens, qui s'étaient rangés du côté de son ennemie la Russie, lors de combats ou à cause de famines. Les Arméniens évoquent à l'inverse le génocide d'environ 1,5 million d'entre eux.
En avril 2014, le président Erdogan, alors Premier ministre, avait offert des condoléances sans précédent pour les victimes arméniennes, parlant d'une « douleur commune ». Mais il a écarté l'idée de reconnaître un génocide à l'occasion du centième anniversaire, cette année, des événements de 1915. « Nous ne sommes pas obligés de reconnaître le soi-disant génocide arménien sur les ordres de quelqu'un, a-t-il souligné à la télévision jeudi soir. Nous ne pouvons pas accepter une chose pareille. »
La veille, le président français François Hollande a appelé la Turquie à faire un « effort de vérité » sur ces événements, estimant qu'il était l'heure de « briser des tabous ». Mais le chef de l'État islamo-conservateur turc a appelé les hommes politiques à laisser cette question aux historiens.

La Turquie est prête à « payer le prix » si elle est reconnue par des historiens indépendants coupable des massacres d'Arméniens commis à partir de 1915, a assuré le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a rejeté à nouveau leur qualification de « génocide ».Rappelons que les autorités turques nient catégoriquement que l'Empire ottoman ait organisé le massacre systématique...

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