Le président de la Chambre, Nabih Berry, a discuté hier à Aïn el-Tiné avec le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, de la situation sécuritaire et des affaires liées à l'institution militaire. Le général Kahwagi, par ailleurs, a passé en revue les derniers développements avec les députés Khaled Zahraman, Nidal Tohmé et Riad Rahhal, puis avec une délégation du parti Kataëb constituée, entre autres, des députés Samy Gemayel et Élie Marouni. Les députés Kataëb, accompagnés des chefs des municipalités et maires de l'est de Zahlé, ont discuté des attaques récurrentes contre les postes de l'armée dans l'Anti-Liban. Les députés ont transmis au chef de l'armée les soucis et les inquiétudes des habitants des villages de l'est de Zahlé, mitoyens des zones d'affrontements à Zabdani, en Syrie. La délégation a, en outre, présenté ses condoléances au général Kahwagi pour la mort des soldats qui sont tombés dans les récents accrochages. M. Gemayel a également salué l'armée pour ses sacrifices, assurant que tous les moyens humains et matériels du parti Kataëb sont à la disposition de l'institution militaire. Pour sa part, le général Kahwagi a rassuré ses visiteurs quant à la stabilité du pays et « la capacité de l'armée à faire face à toute infiltration d'individus armés dans les villages sûrs de l'est de la Békaa ».
Pour sa part, le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, a contacté le commandant en chef de l'armée pour s'enquérir de la situation militaire à Ras Baalbeck. Le général Kahwagi a par ailleurs rencontré l'ambassadeur palestinien Achraf Dabbour, accompagné du responsable au sein du mouvement Fateh, Azzam al-Ahmad, pour discuter de la situation des réfugiés palestiniens au Liban.
Sur un autre plan, le vice-président du Conseil supérieur chiite, le cheikh Abdel Amir Kabalan, a dénoncé l'attaque dont a été victime l'armée à Ras Baalbeck, appelant les Libanais à l'unité.
Liban
Kahwagi se veut rassurant quant aux capacités de l’armée à contrer toute infiltration
OLJ / le 24 janvier 2015 à 00h00
commentaires (2)
N'EST-IL PAS CAPABLE AUSSI D'INTERDIRE LE TRAFIC DANS LES DEUX SENS ?
LA LIBRE EXPRESSION
10 h 03, le 24 janvier 2015