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Liban

Ils ont dit

Le nonce apostolique, en compagnie hier du président de la Ligue maronite. Photo Ani

Mgr Gabriele Caccia, nonce apostolique, recevant le président de la Ligue maronite, Samir Abillama : « Le climat local, régional et international est propice à l'élection d'un président de la République dans un délai proche. Le Vatican déploie des efforts auprès des hommes politiques libanais en vue de tenir la présidentielle dans les plus brefs délais. Il place aussi en tête de ses priorités la stabilité sécuritaire et économique au Liban. »

Mgr Boulos Matar, archevêque maronite de Beyrouth, dans une allocution à l'occasion de l'assemblée générale annuelle de la Ligue maronite : « Nous demandons à la ligue de poursuivre ses efforts, surtout en ce qui a trait aux échéances urgentes telles que l'élection présidentielle, car le Liban ne peut plus supporter l'absence de président. Des instances internationales nous demandent : pourquoi vous n'avez pas de président chez vous ? Nous, nous savons pourquoi. »

Samir Abillama, président de la Ligue maronite, lors de l'assemblée générale annuelle : « Nous refermons une année pleine de sang, de larmes, de tragédies et de corruption, qui s'est répandue dans notre société et notre administration, et a atteint notre alimentation et nos médicaments. Mais ce qui nous inquiète le plus, c'est que le Liban reste sans tête au milieu d'une crise politique complexe dans laquelle les données locales, régionales et internationales s'entremêlent. »

Nawaf Moussaoui, député de Tyr et membre du bloc du Hezbollah, lors d'une cérémonie funéraire au Liban-Sud : « Nous n'avons aucun problème à rencontrer quiconque au Liban dans le cadre des constantes qui sont les nôtres, et qui sont essentiellement deux : la pérennité de la résistance contre l'occupation et l'agression israéliennes et le maintien d'un pouvoir fondé sur le partenariat et l'équilibre (...). Il y a beaucoup de questions qui peuvent être posées à la table de dialogue. Nous sommes ouverts sur tout dialogue qui est susceptible de consolider l'unité nationale. »

Amine Wehbé, député de la Békaa-Ouest et membre du bloc du Futur, à la chaîne LBC : « Le dialogue est de nature à réduire la tension. La situation au Liban est tributaire d'un clivage radical qui provoque un affrontement entre une vision conduite par le Hezbollah avec ses prolongements régionaux et ses alliés, et une autre partagée par les composantes du 14 Mars. Si nous nous efforçons de dégager un certain nombre de priorités libanaises, nous serons en mesure de parvenir à quelques solutions. »

Alice Chaptini, ministre des Déplacés, dans une déclaration à la presse : « La question de la présidence de la République, aussi urgente soit-elle en tant que prélude nécessaire pour remettre de l'ordre dans les affaires de l'État, n'annule pas une série de priorités importantes, en tête desquelles vient le dossier de l'aide à l'armée pour renforcer les capacités de cette dernière dans sa guerre contre la menace terroriste. »

Hadi Hobeiche, député du Akkar (bloc du Futur), à la Voix du Liban 93,3 : « Des contacts sont en cours en vue de mettre en place le dialogue entre le courant du Futur et le Hezbollah. Le dialogue n'a pas été ajourné, mais il y a des détails à régler auparavant. C'est ce qui se fait à l'heure actuelle. »

Ammar Houry, député de Beyrouth (bloc du Futur), dans une déclaration à la presse : « Le dialogue entre le courant du Futur et le Hezbollah est une nécessité nationale pour réduire les tensions et ouvrir une brèche dans le mur de la présidentielle. Mais cela ne veut pas dire que le nom du président viendra de ce dialogue. »

Fayez Chokr, secrétaire du Baas prosyrien, dans des déclarations : « Le dialogue et les retrouvailles entre Libanais représentent le seul moyen de sauver le Liban de sa situation actuelle. Il faut un dialogue réel et sérieux entre toutes les composantes du peuple libanais pour mettre un terme au processus d'effritement de l'État et de ses institutions. »

Mgr Gabriele Caccia, nonce apostolique, recevant le président de la Ligue maronite, Samir Abillama : « Le climat local, régional et international est propice à l'élection d'un président de la République dans un délai proche. Le Vatican déploie des efforts auprès des hommes politiques libanais en vue de tenir la présidentielle dans les plus brefs délais. Il place aussi en...

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