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Liban

Le prix du litre de lait fixé à 1 100 livres

La conférence de presse conjointe des ministres, hier.

Les ministres de la Santé, de l'Agriculture et de l'Économie, respectivement Waël Bou Faour, Akram Chehayeb et Alain Hakim, ont annoncé avoir abouti à un accord sur un prix fixe du lait qui est de 1 100 livres le litre, au terme d'une réunion hier avec les éleveurs de bétail, les producteurs de lait et les propriétaires de certaines laiteries.
Au cours d'une conférence de presse conjointe qu'il a tenue plus tard avec ses confrères, M. Chehayeb a expliqué que c'est son département qui est responsable de la détermination du prix du litre de lait livré aux usines et qui assume le rôle d'arbitre en cas de litige entre l'éleveur et le fabricant. « Nous ne voulons pas détruire le secteur du lait », a-t-il assuré, en expliquant que si le prix du lait a été fixé à 1 100 livres le litre, c'est pour protéger ce secteur. « Il n'est pas permis de proposer à la vente du lait liquide produit à partir de lait en poudre ou encore d'importer du fromage blanc et de faire croire qu'il s'agit d'un fromage local. Tout cela porte un coup au secteur du lait. Il n'est plus permis de refuser d'acheter du lait des éleveurs, sous prétexte de problèmes sur le marché, ou de mélanger la labné à des agents préservateurs et des huiles végétales en la faisant passer ensuite pour de la labné fraîche », a martelé M. Chehayeb, qui a assuré que son département maintiendra la surveillance.
Les trois ministres ont assuré que « la campagne pour l'hygiène alimentaire se poursuivra jusqu'à l'éradication de la corruption ». « Nous savions dès le départ que cette campagne aura des répercussions et que certains secteurs pourraient en être affectés à certains moments. C'est ce qui s'est passé avec le secteur du lait, sachant que la baisse du prix du litre a commencé bien avant cette campagne, selon les producteurs », a expliqué M. Bou Faour, avant d'annoncer que des sociétés de production de produits laitiers, comme notamment Massabki et Centre Jdita, ont régularisé leur situation. Il a assuré que les deux méritent la confiance des consommateurs.
Dans le même temps, le ministre de la Santé a dénoncé les agissements de certaines entreprises « qui exploitent la campagne du ministère pour s'en prendre aux agriculteurs ou aux producteurs parce qu'elles sont incapables de faire pression directement sur les ministères concernés ». « Elles ont ainsi recours aux pressions indirectes, croyant que si les producteurs élèvent la voix pour protester, elles parviendront à faire plier l'État », a observé M. Bou Faour. « Le chantage a poussé les propriétaires de certaines usines, comme les Fermes de Taanayel, que nous n'avions pas encore soumises à un contrôle, à dire aux producteurs : Faites en sorte que le ministre dise que notre situation est bonne pour qu'on achète vos produits. C'est du chantage qui pourrait m'amener à avoir recours à la justice. Personne ne peut se venger en s'en prenant aux petits producteurs et aux coopératives qui produisent et rassemblent le lait. Personne ne fera plier l'État », a-t-il poursuivi.
Il a enfin assuré qu'il « n'est pas possible, avec les usines et les petites entreprises fermées pour non-conformité flagrante aux normes de l'hygiène alimentaire, de faire preuve d'indulgence en prétextant un problème avec le lait. Ces établissements se comptent sur les doigts d'une main. Pourquoi tout ce tapage ? Pourquoi essayer de faire assumer la responsabilité au secteur du lait ? »

Les ministres de la Santé, de l'Agriculture et de l'Économie, respectivement Waël Bou Faour, Akram Chehayeb et Alain Hakim, ont annoncé avoir abouti à un accord sur un prix fixe du lait qui est de 1 100 livres le litre, au terme d'une réunion hier avec les éleveurs de bétail, les producteurs de lait et les propriétaires de certaines laiteries.Au cours d'une conférence de...

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