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Dernières Infos - Liban

Notre priorité est la "survie de la République", assure Aoun

Le leader du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun, a indiqué mardi à l'issue de la réunion hebdomadaire de sa formation qu'il était toujours dans la course présidentielle et qu'il était prêt à négocier avec qui que ce soit en vue d'assurer "la survie de la République".

"Notre problème n'est pas l’élection d'un président de la République mais l’élection d'une République et d'assurer sa survie. Je peux négocier avec qui que ce soit ", a déclaré à la presse M. Aoun. "Je suis toujours dans la course", a-t-il poursuivi.

Le Liban est sans président depuis la fin du mandat de Michel Sleiman le 25 mai. Convoqués à 15 reprises, les députés ont échoué à élire un nouveau chef de l’État. Aucun des candidats n'a réussi à obtenir le nombre de vois nécessaires au premier tour, le quorum n'a pas été atteint aux tours suivants. Une seizième séance a été fixée au 10 décembre. Le Parlement s'est, en outre, auto-prorogé, le 5 novembre dernier, et ce pour la deuxième fois.

Au début de sa conférence de presse, le général Aoun a évoqué le passé et notamment son retour au Liban, en 2005. "Une semaine avant mon retour au Liban, on m'a dit que je ne devrais pas venir (à Beyrouth) avant les élections parce que la situation sécuritaire n'était pas bonne", a-t-il raconté. "Nous avons participé aux élections législatives et au moment de former le gouvernement, ils ont commencé à mettre des veto sur certains noms", a-t-il poursuivi. "A chaque tentative de former un gouvernement, nous avons fait face au même problème. Ils disaient que nous n'avions pas le droit d'obtenir un ministère régalien ou des postes hauts placés dans les administrations", a encore martelé M. Aoun. Au sein de la Chambre, "il n'y a pas d'équilibre, pas de loi électorale, il n'y a pas d'application des articles principaux de l'accord de Taëf", a-t-in encore déclaré, avant de demander : "Pourquoi cette régression dans l'exercice du pouvoir ?".

Le leader du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun, a indiqué mardi à l'issue de la réunion hebdomadaire de sa formation qu'il était toujours dans la course présidentielle et qu'il était prêt à négocier avec qui que ce soit en vue d'assurer "la survie de la République".
"Notre problème n'est pas l’élection d'un président de la République mais l’élection d'une République...