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Liban

Le cinquantenaire de la disparition de Béchara el-Khoury

L’ancien ministre, cheikh Michel el-Khoury, fils du président Béchara el-Khoury, le père Abou Ghazalé, ainsi que des élèves de la Sagesse au cours de la cérémonie au cimetière maronite de Ras el-Nabeh. Photo Ani

Une cérémonie a été organisée hier au cimetière maronite de Ras el-Nabeh, à l'initiative des Instituts techniques de la Sagesse, pour la commémoration du cinquantenaire de la disparition du père de l'indépendance du Liban, le président Béchara el-Khoury. Étaient présents à la cérémonie le fils du leader disparu, l'ancien ministre, cheikh Michel el-Khoury, ses petits-fils (venus spécialement de l'étranger pour l'occasion), le président du conseil national du drapeau libanais, Adel Honein (l'un des initiateurs de cette cérémonie), ainsi que le président des Instituts techniques de la Sagesse, le père Jean-Paul Abou Ghazalé, et plusieurs enseignants et étudiants des Instituts.
Après une courte prière pour le repos de l'âme du grand disparu, l'hymne national été entonné et un drapeau libanais été planté devant la tombe du père de l'indépendance.
Cheikh Michel el-Khoury a ensuite prononcé une allocution dans laquelle il a notamment remercié le père Abou Ghazalé ainsi que les jeunes de la Sagesse pour leur initiative, soulignant qu'elle devrait devenir une « tradition annuelle ». Évoquant la conjoncture présente sur la scène locale, cheikh Michel el-Khoury a déclaré : « Le monde entier sait que le Liban a été confronté à des circonstances plus graves que la situation actuelle mais il a tenu bon face à tous les défis grâce à l'unité du peuple libanais qui a prouvé qu'il reste attaché à son unité en dépit de tous les complots tramés contre lui. »
Et cheikh Michel el-Khoury de conclure : « Le Liban doit rassembler tous ses fils, quelle que soit la communauté ou la région à laquelle ils appartiennent. Une telle unité reste la meilleure arme pour faire face à tous les dangers auxquels est confronté le pays. »
De son côté, le père Abou Ghazalé a déploré le fait que les responsables officiels n'aient pas songé à honorer le père de l'indépendance pour le cinquantenaire de son décès. « Nul n'ignore que le Liban avant Béchara el-Khoury n'est pas le même qu'après Béchara el-Kkhoury, a notamment souligné le père Abou Ghazalé. Le Liban était sous mandat, il n'était pas libre, ni indépendant, ni souverain. Il est devenu indépendant avec Béchara el-Khoury. Les Libanais savent que le mot indépendance a été mentionné 37 fois dans la déclaration ministérielle du gouvernement de l'indépendance présidé par Riad Solh. »

Une cérémonie a été organisée hier au cimetière maronite de Ras el-Nabeh, à l'initiative des Instituts techniques de la Sagesse, pour la commémoration du cinquantenaire de la disparition du père de l'indépendance du Liban, le président Béchara el-Khoury. Étaient présents à la cérémonie le fils du leader disparu, l'ancien ministre, cheikh Michel el-Khoury, ses...

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Rézzallâh !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

12 h 48, le 05 décembre 2014

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  • Rézzallâh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 48, le 05 décembre 2014

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