Les adhérents de l'UMP ont commencé à voter vendredi à 20h00 pour élire, par internet uniquement, le nouveau président de leur parti, Nicolas Sarkozy étant le grand favori de ce scrutin qui sera clos samedi à la même heure.
Quelque 268 341 adhérents, à jour de cotisation au 30 juin dernier, sont appelés à choisir entre l'ex-chef de l'Etat et les anciens ministres Bruno Le Maire et Hervé Mariton.
Les résultats de ce vote électronique seront annoncés dans la soirée de samedi. Un second tour a été prévu pour le 6 décembre mais semble hautement improbable, la victoire dès le premier tour de l'ancien président étant attendue. Seule inconnue: le score que réalisera M. Sarkozy, qui avait déjà été élu à la tête de l'UMP il y a dix ans presque jour pour jour (28 novembre 2004), avec 85% des voix.
La Haute Autorité et sa présidente Anne Levade veillent sur ce scrutin à haut risque, deux ans après le psychodrame de la guerre Copé/Fillon, qui avait failli faire imploser le mouvement. Des précautions ont été prises, "systèmes d'alerte", "plateforme téléphonique d'alerte", éventuels "scrutateurs", "tests pour détecter d'éventuelles failles dans la sécurité", a expliqué Mme Levade, professeur de droit. Des lieux de vote physiques ont été prévus pour les adhérents qui n'ont pas accès à internet (permanences UMP notamment).
MM. Mariton et Le Maire espèrent chacun créer "la surprise". Le premier, député de la Drôme, a appelé au "vote utile" pour "peser", en bouclant mercredi sa campagne, lors d'un meeting à Paris. Le second, député de l'Eure, a terminé la sienne par une réunion publique à Fréjus. Il s'est déclaré "certain" d'un second tour, car "le peuple de droite veut du renouveau".
Quant à M. Sarkozy, en meeting jeudi soir également, à Nîmes, il a annoncé vouloir "construire le parti de l'espérance".
Quelque 268 341 adhérents, à jour de cotisation au 30 juin dernier, sont appelés à choisir entre l'ex-chef de l'Etat et les anciens ministres Bruno Le Maire et...
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