Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Mahchnouk, craint pour la situation sécuritaire au Liban. « Les mises en garde sécuritaires du ministre Machnouk sont liées à sa peur des possibles répercussions sur le pays de la situation régionale, notamment en Irak et en Syrie », a précisé le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdel Mouttaleb Hennaoui. « Il est néanmoins possible de surmonter ces menaces à travers une politique d'union face à l'ennemi jihadiste qui nous menace directement, en plus de l'ennemi israélien », a-t-il ajouté. Il a estimé en outre que « le bouillonnement régional est plus important que tout ce qui pourrait résulter du Tribunal spécial pour le Liban ».
Pour le ministre-député du Futur, Nabil de Freige, « le TSL entame une nouvelle étape ». « Après l'étape des images, des preuves et des photos, l'étape politique s'est ouverte, puisque l'assassinat du président Rafic Hariri est politique », a notamment déclaré Nabil de Freige. Soulignant que « cette partie du procès risque de se prolonger, d'autant que les détails du contexte politique seront examinés », le ministre a situé dans ce cadre les inquiétudes du ministre Machnouk. « Certains craignent peut-être que les preuves présentées devant le TSL ne révèlent des faits susceptibles de créer des tensions à l'intérieur du pays », a-t-il relevé. Néanmoins, « le peuple doit comprendre que si des troubles sécuritaires se produisent par la suite, ils prouveront la culpabilité des accusés ».
Liban
Le TSL et les appréhensions de Machnouk
OLJ / le 20 novembre 2014 à 00h00
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