Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun, candidat non déclaré à la présidentielle a estimé mercredi que le Liban n'était toujours pas indépendant.
« Si nous vivions dans un État indépendant, oui, nous admettrons qu'il existe une vacance au sein de la présidence. Mais aujourd'hui, il n'y a pas d'indépendance, à la lumière des ingérences étrangères. L'indépendance doit être vécue, et ce n'est pas le cas pour les Libanais qui sentent qu'ils dépendent de forces extérieures », a estimé M. Aoun lors d'une émission télévisée jeudi soir sur la chaîne MTV.
A la veille de la fête de l'indépendance le 22 novembre, le Liban est sans président depuis le 25 mai. La quinzième séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République libanaise n'a pu se tenir mercredi, le quorum des deux-tiers (86 députés sur 128) n'ayant pas été atteint. Une seizième séance a été fixée au 10 décembre.
« Si nous vivions dans un État indépendant, oui, nous admettrons qu'il existe une vacance au sein de la présidence. Mais aujourd'hui, il n'y a pas d'indépendance, à la lumière des ingérences étrangères. L'indépendance...
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