Les familles des militaires libanais, retenus en otages depuis début août par les islamistes du Front al-Nosra et du groupe État islamique (EI), ont brûlé des pneus lundi place Riad el-Solh dans le centre de Beyrouth, pour réclamer la libération de leurs proches.
L'EI a réitéré lundi ses menaces de décapiter sept soldats libanais si les autorités libanaises n'annulaient pas les condamnations de cinq islamistes détenus à Roumieh, selon plusieurs médias locaux.
Le frère du soldat otage Ibrahim Mougheit, a déclaré à la LBCI que l'EI avait réitéré lundi matin ses menaces dans des appels téléphoniques aux familles. « Ils nous donnent deux heures pour annuler les condamnations de cinq islamistes de Fateh el-Islam. Dans le cas contraire une vidéo de décapitations sera diffusée », a indiqué le frère du soldat enlevé avec une trentaine de militaires début août à Ersal.
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