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USA: des élus réitèrent leurs conditions à un accord sur le nucléaire iranien

Les deux sénateurs américains à l'origine de nombreuses sanctions contre l'Iran ont lancé mercredi une nouvelle mise en garde sur un éventuel accord nucléaire entre le P5+1 et Téhéran, qui devra selon eux démanteler entièrement tout programme illicite.

"Nous estimons qu'un bon accord devra démanteler, et non caler, le programme nucléaire illicite de l'Iran, et empêcher à jamais l'Iran d'atteindre le seuil d'un Etat détenteur de l'arme nucléaire", ont déclaré dans un communiqué commun le sénateur démocrate Robert Menendez, président de la commission des Affaires étrangères, et son collègue républicain Mark Kirk.

Les sénateurs Menendez et Kirk ont travaillé ensemble depuis 2011 pour rédiger et faire adopter par le Sénat plusieurs volets de sanctions économiques contre Téhéran, le plus récent datant de novembre 2012. Leur communiqué commun de mercredi vise à rappeler aux négociateurs qu'une coalition d'élus des deux partis est prête à se rebeller contre un accord final qui ne répondrait pas à une série de critères jugés non-négociables.
Leurs conditions: des limites rigoureuses aux activités de recherche, de développement et d'approvisionnement nucléaires; "dire la vérité sur toutes les dimensions militaires possibles"; et "un régime robuste d'inspection et de vérification pour des décennies". "Un allègement graduel des sanctions ne pourrait avoir lieu que si l'Iran appliquait strictement toutes les parties de l'accord", écrivent les élus. "Si un accord potentiel ne permet pas d'atteindre ces objectifs, nous travaillerons avec nos collègues du Congrès pour agir de façon décisive, comme nous l'avons fait dans le passé".

Leur proposition de loi, qui imposerait de nouvelles sanctions en cas d'échec des négociations internationales, est bloquée depuis la fin 2012 par les alliés démocrates de Barack Obama au Sénat. L'exécutif souhaitait pouvoir négocier sans interférence du Congrès.

Mais les républicains, qui ont remporté la majorité au Sénat lors des élections du 4 novembre, pourraient ne pas avoir la même déférence. Ils prendront le contrôle effectif du Sénat à la rentrée parlementaire de janvier.
Face à la perspective d'une action unilatérale du Congrès, le président iranien Hassan Rohani a estimé mercredi que "chaque pays (devait) régler ses problèmes dans son propre pays", sans toutefois nommer les Etats-Unis.

Les puissances du groupe 5+1 (Royaume-Uni, Chine, France, Russie, États-Unis et Allemagne) et l'Iran se sont données jusqu'au 24 novembre pour parvenir à un accord global, et se retrouveront à Vienne à partir du 18 novembre pour d'ultimes pourparlers.

Les deux sénateurs américains à l'origine de nombreuses sanctions contre l'Iran ont lancé mercredi une nouvelle mise en garde sur un éventuel accord nucléaire entre le P5+1 et Téhéran, qui devra selon eux démanteler entièrement tout programme illicite.
"Nous estimons qu'un bon accord devra démanteler, et non caler, le programme nucléaire illicite de l'Iran, et empêcher à jamais...