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Nucléaire iranien: le guide suprême soutient sur Twitter les négociations

Le compte Twitter du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a apporté lundi un soutien en neuf points aux négociations nucléaires, qui se tiennent actuellement à Oman dans le but d'aboutir à un accord global d'ici au 24 novembre.

Le numéro un iranien, qui a la haute main sur le dossier nucléaire, a souvent dit douter du succès de ces négociations depuis le relance des négociations en septembre 2013.

Les discussions que tiennent à Oman le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zari et son homologue américain John Kerry visent à s'approcher d'un accord qui mettrait fin à plus de dix ans de crise nucléaire. D'ici la date butoir du 24 novembre, il reste un "fossé important" à combler entre l'Iran et le groupe des 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), a averti dimanche le président américain Barack Obama.

Reprenant des extraits de discours du guide suprême depuis juin 2013, le compte @khamenei_ir, considéré comme étant géré par ses proches collaborateurs, énonce neuf raisons pour lesquelles l'ayatollah Khamenei soutient les négociations.

Il rappelle "la détermination" de l'Iran "à clore le dossier nucléaire malgré la volonté des ennemis de le prolonger" ou sa volonté de "repousser le mal du Grand Satan (les Etats-Unis) et résoudre le problème".

Il veut encore "souligner la politique décisive de l'Iran de ne pas posséder d'armes nucléaires". Malgré ses dénégations, l'Iran est soupçonné de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme civil.

Il affirme soutenir "les décisions des responsables du pays en respectant les lignes rouges" qu'il a lui lui-même fixées. L'une d'elles concerne la taille du futur programme d'enrichissement d'uranium - industrielle selon Téhéran, réduite selon les Occidentaux. Cette question est l'un des points litigieux des discussions actuelles.

Une autre raison est de "transformer les relations" entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique, chargée de vérifier la nature pacifique du programme nucléaire iranien. Ces relations, difficiles et empreintes de soupçons de part et d'autre, doivent devenir "conventionnelles et non extraordinaires".

Enfin, l'ayatollah Khamenei estime que les négociations ont permis à l'Iran, mis au ban des nations depuis la relance de son programme en 2005, de "prendre l'initiative en politique étrangère et dans les relations internationales".

Le compte Twitter du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a apporté lundi un soutien en neuf points aux négociations nucléaires, qui se tiennent actuellement à Oman dans le but d'aboutir à un accord global d'ici au 24 novembre.
Le numéro un iranien, qui a la haute main sur le dossier nucléaire, a souvent dit douter du succès de ces négociations depuis le relance des...