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Iran/nucléaire : une prolongation des négociations pas à l'ordre du jour (Kerry)

Une prolongation des négociations sur le programme nucléaire iranien n'est pas à l'ordre du jour, a répété mercredi le secrétaire d'Etat américain John Kerry, à moins de trois semaines de la date butoir du 24 novembre prévue pour conclure un accord.

"Nous n'avons pas l'intention pour le moment de parler d'une prolongation, nous n'envisageons pas une prolongation. Nous nous engageons dans la phase finale (des discussions) avec l'objectif de réussir", a déclaré M. Kerry au cours d'une conférence de presse à Paris, où il faisait étape avant de se rendre à Pékin.
"Nous n'envisageons pas d'aller au-delà de cette date" du 24 novembre, a-t-il insisté, estimant que des "décisions politiques devaient être prises" pour parvenir à un accord sur le programme nucléaire iranien, qui envenime les relations internationales depuis une décennie.

M. Kerry a fait ces déclarations au moment où les grandes puissances du groupe P5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine, Allemagne) et l'Iran vont entrer dans un dernier cycle de négociations. M. Kerry doit notamment se rendre à Oman les 9 et 10 novembre pour une discussion trilatérale avec son homologue iranien Mohamad Javad Zarif et la négociatrice européenne Catherine Ashton. Les discussions entre les représentants du P5+1 et l'Iran reprendront ensuite le 18 novembre à Vienne.

L'accord doit permettre à Téhéran de poursuivre un programme nucléaire exclusivement civil en échange d'une levée des sanctions internationales. La communauté internationale soupçonne Téhéran de vouloir se doter de la bombe atomique, ce que ce dernier dément.

Des progrès ont été faits ces derniers mois, mais les positions restent encore très éloignées sur la question cruciale des capacités iraniennes d'enrichissement de l'uranium, qui sert à alimenter les centrales nucléaires.

Une prolongation des négociations sur le programme nucléaire iranien n'est pas à l'ordre du jour, a répété mercredi le secrétaire d'Etat américain John Kerry, à moins de trois semaines de la date butoir du 24 novembre prévue pour conclure un accord.
"Nous n'avons pas l'intention pour le moment de parler d'une prolongation, nous n'envisageons pas une prolongation. Nous nous engageons...