Les feux du MusicHall seront braqués lundi soir sur un talent pas comme les autres. Car Bilal, le «prince gypsy», connu des «musichallois» pour faire partie de cette écurie de la night beyrouthine (on a envie de dire famille ou même école), sera ce soir-là au milieu de la scène. Sous le «limelight». Son histoire, assez singulière, mérite d'être racontée. Car Bilal était cireur de chaussures. Par chance, son spot se trouvait sous les bureaux de la maison de production Elefrecords. Passer inaperçu devant Michel Éleftériadès, dénicheur de talents patenté ? Impossible. Le nez du producteur et compositeur ne s'y trompe pas, il flaire un potentiel et un charisme prometteurs. Il le prend alors sous son aile, d'autant plus que l'empereur du Noweristan a adopté la cause des « gens du voyage » ainsi que des peuples et communautés ethniques du monde. Une cause que le jeune chanteur et musicien défend tout autant. Bilal, né en 1983 dans un clan de Tziganes arabes, les Doms, a trouvé sa seconde famille. Sa troisième, son public, sera sans doute au rendez-vous au MusicHall à l'occasion du lancement de l'album Bilal the Gypsy Prince, avec le Yougoslavian Gypsy Brass Band.
Lundi 20 octobre, à 21h. Billets en vente au Virgin Ticketing. 01/999666.
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