La prorogation du mandat de la Chambre est une nécessité, affirme Hariri

Le leader du Courant du Futur, Saad Hariri, a affirmé lundi soir, suite à sa réunion avec le patriarche maronite Béchara Raï, que la prorogation du mandat du Parlement libanais est une nécessité. 

"Nous devons en tant que forces politiques, que ce soit le Courant du Futur ou le 14 Mars,  présenter plusieurs initiatives en vue d'un accord en ce qui concerne l’élection d'un président de la République", a déclaré M. Hariri depuis Rome. Il a dans ce contexte souligné la nécessité que toutes les parties soient d'accord sur le président choisi. "Pour nous, la prorogation (du mandat de la Chambre, ndlr) est essentielle pour éviter d'entrer dans l'inconnu", a-t-il ajouté.

"Nous priorité est que le pays n'entre pas dans l'inconnu", a martelé le chef du Futur pour justifier la nécessité de la prorogation. II a toutefois souligné "qu'en cas de prorogation, la priorité sera ensuite l’élection d'un président de la République"  "Nous voulons les élections, nous n'avons pas peur des élections législatives mais nous ne voulons pas entrer dans l'inconnu", a-t-il encore dit. 

Interrogé par les journalistes sur les candidats à la présidence, M. Hariri a, comme à son habitude, affirmé ne pas avoir de véto. "Après la prorogation, nous devons en tant que 14 Mars chercher les noms des personnes qui bénéficient du consensus des parties", a-t-il poursuivi. 

Saad Hariri a en outre indiqué qu'il avait abordé avec Mgr Raï d'autres sujets que celui de la présidentielle. "Nous avons discuté des difficultés économiques, des réfugiés, des problèmes sécuritaires, mais le sujet principal était celui de la présidentielle", a-t-il indiqué.

Le Parlement, dont le mandat expire le 20 novembre, a déjà prorogé son mandat une première fois le 31 mai 2013. Le pays est sans président depuis le 25 mai, les séances électorales ayant échoué faute de quorum. M. Berry a convoqué la Chambre à une séance électorale le 29 octobre.