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Sport

Bianchi est dans un état critique

Jules Bianchi était pilote de l’écurie Marussia depuis 2013. Josep Lago/AFP

Jules Bianchi était toujours dans un état « critique » hier soir à l'hôpital de Yokkaichi, veillé par ses parents, arrivés à son chevet après un long périple. De Nice à Yokkaichi, en passant par Dubaï et Osaka, il a fallu près de 24 heures à Christine et Philippe Bianchi pour rejoindre leur fils de 25 ans, victime d'un enchaînement d'événements malheureux ayant provoqué, en bout de course, le choc brutal de sa Marussia contre un engin de levage placé temporairement entre deux rails de sécurité.
« Comprenez bien, c'est très, très grave », a déclaré Matteo Bonciani, le chef de presse F1 de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), qui s'est surtout exprimé en ami, à la demande des parents du pilote. Très ému car proche de Bianchi et de Ferrari, Bonciani a parlé brièvement, en anglais, en français puis en italien, aux quelques journalistes présents depuis plusieurs heures.
Il a aussi indiqué que l'état de Bianchi était « stable », à comprendre comme « sans évolution dans un sens ou dans l'autre », plutôt que dans son sens purement médical, qui évoque un contrôle parfait de la situation du patient, car Matteo Bonciani n'est pas médecin.
Un bulletin médical éventuel, plus précis et expliqué par un médecin, sera peut-être à l'ordre du jour aujourd'hui, car Matteo Bonciani a confirmé l'arrivée en milieu de journée de Nicolas Todt, l'agent de Bianchi, et surtout du professeur Gérard Saillant. Cofondateur avec Jean Todt, président de la FIA et père de Nicolas, de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), le professeur Saillant est un spécialiste des accidents dans les sports mécaniques. Il s'était rendu au chevet de Michael Schumacher après son dramatique accident de ski à Méribel (Alpes françaises), en décembre 2013.
Les parents de Jules Bianchi « ne se sentaient pas (capables) de parler à la presse, après un long voyage », a aussi précisé Bonciani, en demandant « qu'on respecte leur intimité ».
C'est lui qui s'était interposé un peu plus tôt quand ils étaient arrivés à l'hôpital de Yokkaichi et qu'un journaliste avait juste tenté de les filmer pendant quelques secondes.
Aujourd'hui, ils pourront rencontrer l'équipe de neurochirurgiens qui s'occupe de leur fils, pilote de l'écurie Marussia en F1 depuis 2013.

(Source : AFP)

Jules Bianchi était toujours dans un état « critique » hier soir à l'hôpital de Yokkaichi, veillé par ses parents, arrivés à son chevet après un long périple. De Nice à Yokkaichi, en passant par Dubaï et Osaka, il a fallu près de 24 heures à Christine et Philippe Bianchi pour rejoindre leur fils de 25 ans, victime d'un enchaînement d'événements malheureux ayant provoqué, en...
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