Le chef du gouvernement, Tammam Salam, a assuré hier que les efforts se poursuivent pour obtenir la libération des soldats et des agents de sécurité qui restent aux mains des terroristes d'al-Nosra, avant d'affirmer que la commission ministérielle ad hoc en charge du dossier poursuit son travail « avec assiduité et patience, loin des projecteurs pour mettre fin le plus rapidement possible, à cette tragédie nationale ».
M. Salam a tenu ces propos au terme d'une réunion extraordinaire de sécurité, qu'il a présidée en début de soirée au Sérail, en présence des ministres de la Défense, Samir Mokbel, de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, et de la Justice, Achraf Rifi, du président du Conseil supérieur de la magistrature, Jean Fahd, du procureur général près la Cour de cassation, Samir Hammoud, du commandant en chef de l'armée, Jean Kahwagi, du directeur général de la Sécurité de l'État, le général Georges Karaa, du secrétaire général du Conseil supérieur de la défense, Mohammad Kheir, du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Sacre Sacre, des directeurs des services de renseignements de l'armée, Edmond Fadel, et des FSI, Imad Osman.
La réunion a été bien entendu consacrée au dossier des soldats et des agents des FSI pris en otage par les terroristes d'al-Nosra. Puis les responsables de sécurité ont exposé la situation sur le plan de la sécurité dans toutes les régions libanaises et notamment à Ersal, qui reste sous la menace des éléments armés étrangers disséminés dans les montagnes qui le surplombent.
Selon les informations diffusées à la presse, les personnes réunies « ont passé en revue les mesures à prendre pour consolider la stabilité dans le pays et ont pris dans ce cadre les décisions adéquates ».
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