Qui succédera à Roger Féghali sur la première place du podium cette année ? Sauf ennui mécanique ou accident, Roger devrait, n’en déplaise aux autres pilotes, inscrire une douzième fois son nom dimanche au palmarès du rallye du Liban.
Le départ de la 38e édition du rallye du Liban, plus ancienne compétition automobile locale, sera donné cet après-midi à Beyrouth ou la première épreuve de vitesse (EV) est prévue à 19 h à partir de la face maritime de la capitale, plus connue sous le nom de « Water Front ».
Cette prestigieuse course est organisée comme chaque année par l'Automobile et Touring Club du Liban (ATCL), en collaboration étroite avec la Fédération libanaise automobile et sous la supervision attentive de la Fédération internationale de la discipline, sachant que le rallye du Liban compte pour le championnat du Moyen-Orient des rallyes, dont il en constitue la quatrième étape.
La longueur de l'édition 2014 avoisine les 800 kilomètres (796,21 exactement), dont 245,66 km répartis sur 13 épreuves de vitesse, qui sont dispersées à travers plusieurs localités libanaises, notamment à Jbeil et Batroun, ainsi que dans Beyrouth et les cazas du Metn et du Koura.
Trente et un équipages sont officiellement inscrits sur la fiche du départ, et devraient, sauf imprévu ou cas de force majeure, tenter, du moins pour trente d'entre eux, mettre fin à l'hégémonie de Roger Féghali dans cette compétition qu'il a déjà remportée à 11 reprises (record absolu), dont les huit dernières saisons consécutivement.
Féghali rêve quant à lui d'un douzième sacre qui l'aiderait à affirmer encore plus sa suprématie sur le plan local, mais il devra cette fois faire face à une pléiade de pilotes aguerris et expérimentés, bien décidés à lui ravir sa place sur la plus haute marche du podium, notamment son frère Abdo qui apparemment ne veut plus jouer les Poulidor de service et se contenter de la deuxième position, ainsi que Nicolas Amiouni, Eddy Abi-Karam et Rodrigue Rahi, qui en ont assez de jouer les faire-valoir.
Sur le plan arabe, l'absence la plus remarquée est incontestablement celle du Qatari Nasser Saleh al-Attiah, absence cependant largement compensée par la présence de ses deux compatriote Abdallah Kawari et Abdel-Aziz Kawari, sans compter le Koweïtien Machari al-Zafari, qui est considéré à juste titre comme un des pilotes arabes les plus doués de sa génération.