Yémen
Face à la pression de la rébellion chiite, Sanaa se dit prêt au dialogue
Des milliers de membres armés de la rébellion chiite d'Ansaruallah au Yémen ont poursuivi la fortification de leurs positions autour de la capitale Sanaa, où ils ont accentué la pression pour réclamer la démission du gouvernement.
Pour tenter d'enrayer l'escalade, le président Abd Rabbo Mansour Hadi a pourtant tendu la main à la rébellion, qu'il a invitée au dialogue en vue de son entrée au gouvernement, a indiqué son conseiller, Farès al-Saqqaf. Selon lui, cette offre a été décidée au terme d'une réunion hier matin à Sanaa. Une délégation issue de la réunion doit rencontrer aujourd'hui Abdel Malek al-Houthi dans son fief à Saada pour « lui remettre une lettre (...) l'invitant au dialogue et l'incitant (...) à participer à un gouvernement d'unité nationale », a ajouté M. Saqqaf.
Pendant ce temps, la vague de violences a coûté la vie hier à deux soldats, tués par des insurgés d'el-Qaëda dans la province de Baïda, selon une source de sécurité.
Égypte
Quatre hommes enlevés et décapités dans le Sinaï
Les corps de quatre hommes décapités ont été découverts hier par des habitants de la région du Cheikh Zoueid, dans la péninsule du Sinaï égyptien, ont affirmé des responsables de la sécurité, soupçonnant des jihadistes d'avoir exécuté les civils enlevés deux jours plus tôt en pensant qu'ils soutenaient l'armée. Un groupe peu connu a récemment distribué dans la région des tracts menaçant d'exécuter tout individu collaborant avec les forces de sécurité, ont également affirmé les responsables.
Afghanistan
Kaboul ordonne l'expulsion du correspondant du « NY Times »
Les autorités afghanes ont ordonné hier l'expulsion de Matthew Rosenberg, un correspondant depuis trois ans à Kaboul pour le quotidien américain New York Times, après la parution d'un article sur la menace de responsables locaux de prendre le pouvoir pour mettre fin à la crise électorale.
Crise
Début du dialogue entre gouvernement et manifestants pakistanais
Le gouvernement pakistanais a amorcé timidement hier le dialogue avec des représentants des milliers de manifestants réunis devant le Parlement pour exiger la démission du Premier ministre Nawaz Sharif qu'ils accusent de fraudes électorales. Les opposants pakistanais Imran Khan, ex-star du cricket au look de play-boy rebelle reconverti dans la politique, et son acolyte, le chef politico-religieux Tahir ul-Qadri, mènent depuis près d'une semaine une fronde contre le pouvoir. Les manifestants ont pénétré hier dans la « zone rouge », secteur stratégique qui abrite le Parlement, la résidence du Premier ministre et les principales ambassades, sans heurts, sans violence, sans résistance aucune des forces de sécurité. Invoquant « l'intérêt de la nation », la puissante armée a appelé le gouvernement et les manifestants au « dialogue » malgré leurs échanges acrimonieux au cours des derniers jours. En fin de journée, un comité du gouvernement s'est entretenu devant le Parlement, au sein de la foule des manifestants, avec des membres de l'entourage de Tahir ul-Qadri. Mais le charismatique Imran Khan, lui, refusait encore mordicus un dialogue avec le pouvoir. « Nous sommes prêts à discuter, mais le Premier ministre doit au préalable démissionner », a-t-il lancé hier soir.
Turquie
Erdogan promet au PKK de poursuivre les discussions de paix
Le chef des services de renseignements turcs (MIT), Hakan Fidan, a rencontré dans sa prison le chef des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, pour l'assurer de la volonté du gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan à continuer les discussions de paix, ont rapporté hier les médias.
Des milliers de membres armés de la rébellion chiite d'Ansaruallah au Yémen ont poursuivi la fortification de leurs positions autour de la capitale Sanaa, où ils ont accentué la pression pour réclamer la démission du gouvernement.Pour tenter d'enrayer l'escalade, le président Abd Rabbo Mansour Hadi a...