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Vidéo de la décapitation de James Foley toujours visible sur le net, malgré certains blocages par YouTube

Alors que des extraits vidéo de la décapitation du journaliste américain James Foley par l'Etat islamique proliféraient toujours mercredi sur le web, certains liens avaient été supprimés par YouTube, qui explique n'intervenir qu'en cas de signalement par les internautes, au cas par cas.

"La seule chose que la plateforme peut faire, c'est bloquer la vidéo si elle est signalée et qu'elle enfreint le règlement de la communauté", indique-t-on chez YouTube. Pour signaler une vidéo, l'utilisateur doit cliquer sur un drapeau en bas à droite de la fenêtre de lecture.

"Une fois qu'un internaute signale la vidéo, la vidéo va être revue par nos équipes dans le monde entier, qui travaillent 24h/24 sept jours sur sept, et la décision est appliquée rapidement", a-t-on expliqué, sans précision sur le délai moyen de décision entre le signalement et le blocage effectif de la vidéo.

La plateforme a refusé de commenter précisément le cas de la vidéo de l'exécution du journaliste, alors que la requête "James Foley" sur YouTube indiquait mercredi après-midi plus de 67.000 résultats.

Certains liens qui montraient la décapitation de James Foley en début d'après-midi renvoyaient désormais au message suivant : "cette vidéo a été supprimée, car elle ne respecte pas les règles de YouTube concernant la violence". Dans ce cas, la vidéo disparaît automatiquement du référencement dans les recherches.

Une journaliste de l'AFP a pu cependant trouver en moins de quinze minutes la vidéo montrant l'exécution dans son intégralité.

"Nous supprimons les vidéos présentant certains types de contenus comme ceux mettant en avant de la violence gratuite, des discours de haine et/ou d'incitation à commettre des actes violents, quand elles nous sont signalées par nos utilisateurs. Nous bloquons aussi les comptes enregistrés par des membres de groupes désignés comme organisations terroristes étrangères (Foreign Terrorist Organizations) et utilisés à titre officiel pour promouvoir leurs intérêts", a détaillé un porte-parole de YouTube.

Par ailleurs, "s'il est considéré que cette vidéo a une valeur journalistique et documentaire, on va pouvoir mettre des interstitiels pour avertir que le contenu a des images choquantes, la vidéo peut aussi être interdite à certaines tranches d'âge", a poursuivi cette source.

Dans une vidéo diffusée mardi sur internet, l'EI montre un homme s'exprimant en anglais avec un accent britannique, masqué et habillé de noir qui coupe la gorge du journaliste James Foley, enlevé en novembre 2012 en Syrie.

Sur Twitter, de nombreux journalistes ont demandé aux utilisateurs de ne pas regarder l'insoutenable vidéo de l'exécution de James Foley, mais plutôt de partager des images du reporter sur le terrain, en action avec sa caméra.

"Nous sommes en train d'identifier et de suspendre les comptes que nous découvrons en lien avec cette vidéo très crue", a réagi sur Twitter Dick Costolo, le PDG du réseau social.

Alors que des extraits vidéo de la décapitation du journaliste américain James Foley par l'Etat islamique proliféraient toujours mercredi sur le web, certains liens avaient été supprimés par YouTube, qui explique n'intervenir qu'en cas de signalement par les internautes, au cas par cas."La seule chose que la plateforme peut faire, c'est bloquer la vidéo si elle est signalée et qu'elle...